Publié le 26 Juin 2020
classicisme
Publié le 24 Juin 2020
Publié le 11 Avril 2020
C'est une nature morte, selon la lecture de Francisco Pacheco, une scène de cuisine avec des personnages à la fois ridicules ou au moins vulgaires, mais aimables « s'ils sont peints comme mon gendre les peints, sans laisser de place aux autres » et parce qu' « ils atteignent une véritable imitation de la nature »
Les objets sont étudiés individuellement, merveilleux dans leur singularité mais mal intégrés ensemble. On note certains problèmes de perspective et des incohérences dans les ombres projetées, mais elles permettent tout de même d'apprécier la subtilité du traitement des textures par une savante manipulation de la lumière partiellement absorbée par les objets de céramique qui se reflètent dans ceux en métal, disposés de façon presque alternée.
L'intérêt de Vélasquez pour les effets optiques et leurs traitement pictural est manifeste sur les œufs flottant dans du liquide – huile ou eau – où il « arrive à montrer le processus de changement par lequel la transparence claire de l’œuf cru devient opaque durant la cuisson », détail qui indique son intérêt pour capter le fugace et l'éphémère.
La femme est peut-être aveugle et Vélasquez semble méditer sur les deux formes de connaissance d'une même réalité, l'une par le sens de la vue, l'autre par le toucher.
Publié le 10 Janvier 2020
La façade est du palais du Louvre ou colonnade du Louvre fut construite de 1667 à 1670 à l’initiative de Louis XIV. Ce chefs-d'oeuvre de l'architecture classique française est le résultat d'un débat entre différents artistes réunis autour du roi, sur la base d'une première proposition de style typiquement baroque du Bernin et suite à de nombreuses propositions de François Mansart. In fine sous la houlette de Colbert Louis le Vau, en charge de plusieurs agrandissement du Palais, Charles Le Brun et Claude Perrault font émerger un solution originale, symbole d'un classicisme typiquement français notamment le péristyle et sa double colonnade.
(c) Lankaart
Publié le 28 Août 2019
Versailles - Bassin de l'Encelade - LANKAART
À Versailles,sous Louis XIV, la constante iconographie autour du triomphe d'Apollon et des divinités olympiennes contre leurs adversaires est conçue comme une allégorie en allusion à la victoi...
http://www.lankaart.org/article-versailles-bassin-de-l-encelade-86726747.html
Versailles - Bassin du dragon - LANKAART
Au départ du parcours apollinien, ce bassin met en scène le dragon Python, lancé par Junon à la poursuite de Latone, enceinte d'Apollon et d'Artémis. Le dragon devait empêcher Latone d'accouc...
http://www.lankaart.org/article-versailles-bassin-du-dragon-86685949.html
Publié le 26 Août 2019
Les Petites Ecuries du château de Versailles accueillent en 2019 une exposition mettant en scène les moulages et sculptures qu'elle conserve pour le compte du château de Versailles et du musée du Louvre. Sous des voûtes construites au XVIIe siècle les copies des statues grecques et romaines et des sculptures originales provenant des jardins du château de Versailles forment un ballet étrange et surréaliste qui renvoie à toutes l'imagerie de notre univers classique.
S: Lankaart
Versailles - La salle du bal - LANKAART
Aménagée par Le Nôtre entre 1680 et 1683, la Salle du Bal s'appelle aussi Bosquet des Rocailles, en raison des pierres de meulière et des coquillages rapportés des côtes africaines et malgach...
http://www.lankaart.org/article-versailles-la-salle-du-bal-86763883.html
Versailles - Bassin d'Apollon - LANKAART
Tuby réalisera à la demande de Louis XIV ce bassin à la gloire d'Apollon. Un dessin de Le Brun servira de modèle pour la mise en scène du char sortant des eaux face au chateau. L'oeuvre réali...
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Publié le 11 Avril 2019
Situé Plaza Nueva face au site de l'Alhambra, la Palais de Justice de Grenade est l'un des édifices emblématiques de la période qui suivit la reconquête espagnole et la prise de Grenade. Construit de 1531 à 1587 sous le règne de Charles Quint, ce bâtiment était la chancellerie royale, il s'inspire du style maniériste italien. La façade dessinée par Francisco del Castillo est un très bel exemple d'architecture civile. Au XVIIIe siècle le bâtiment fut transformé en Plais de Justice et en prison.
Source: RR
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Seville - la Giralda - LANKAART
La Giralda est l'un des monuments les plus connu de Séville, c'est l'ancien minaret de la Grande Mosquée almohade qui servit de base à l'édification de la plus grande cathédrale gothique d'Eur...
http://www.lankaart.org/article-seville-giralda-37367984.html
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Egypte - Art Mamelouk lampes de mosquée - LANKAART
British Museum, Londres L'art mamelouk en Egypte et en Syrie se développe entre 1250 et 1517, date de l'invasion ottomane. Cet art se caractérise par une production foisonnante dans tous les ...
Publié le 10 Décembre 2018
L’hôtel des Invalides est un monument parisien dont la construction fut ordonnée par Louis XIV par l'édit royal du 24 février 1670, pour abriter les invalides de ses armées. Aujourd'hui, il accueille toujours des invalides, mais également la cathédrale Saint-Louis des Invalides, plusieurs musées et une nécropole militaire avec notamment le tombeau de Napoléon Ier. Cet immense complexe architectural, conçu par Libéral Bruand et Jules Hardouin-Mansart, est un des chefs-d’œuvre les plus importants de l'architecture classique française.
Le roi Louis XIV souhaitait, comme ses prédécesseurs Henri II, Henri III, Henri IV, assurer aide et assistance aux soldats invalides de ses armées ; pour que « ceux qui ont exposé leur vie et prodigué leur sang pour la défense de la monarchie (…) passent le reste de leurs jours dans la tranquillité », dit l'édit royal du 12 mars 1670. Néanmoins, au-delà du geste humanitaire, Louis XIV a aussi des desseins parfaitement politiques. Ces invalides, issus pour la plupart de la guerre de Trente Ans, font mauvaise figure, traînant sur le pont Neuf, souvent mêlés aux rixes de rues, et la population se plaint de ce comportement. Le roi reloge les invalides dans certaines abbayes en les imposant comme oblats, contribuant ainsi à renforcer les rangs du clergé, mais militaires comme religieux fuient cette solution, les premiers refusant une vie aussi stricte que celle de la vie monacale et devenant mendiants, valets, voleurs, commensaux de maladreries ou de couvents. De plus, Louis XIV ne cachant plus ses projets de conquête, il doit redorer l'image de son armée auprès de la population, mais aussi sa propre image aux yeux de ses soldats.
Libéral Bruant a déjà réalisé l'hospice de la Salpêtrière. Son projet étant sélectionné par Louis XIV parmi les huit proposés, il conçoit à l'âge de 36 ans une organisation en cinq cours, centrée sur la plus grande : la cour royale entourée de quatre corps de logis. Il reprend ainsi le plan de l'Escurial, le palais monastère de Philippe II d'Espagne, près de Madrid mais s'inspire aussi des hôpitaux de l'époque (la Salpêtrière, l'hospice des Incurables). Les travaux sont menés entre mars 1671 (la première pierre est posée le 30 novembre 1671) et février 1674, ce qui peut être qualifié de rapide grâce à l'aide que lui apportent Louvois et ses intendants, les trois frères Camus. Les premiers pensionnaires sont hébergés lors de l'inauguration de l'hôtel en octobre 1674 par Louis XIV en personne. Néanmoins, à cette date, la construction de l'église n'est pas encore commencée. La face arrière de la grande cour est cependant détruite moins d'un an après son achèvement, pour laisser place aux fondations du grand dôme. Les matériaux de construction, notamment la pierre de craie, sont débarqués au niveau d'un port aménagé sur la Seine au niveau du futur pont Alexandre-III.
L'église royale, initialement prévue par Bruant, bute sur la construction. Louvois, qui y voit l'occasion de mettre à l'écart l'un des protégés de son rival, Colbert, détourne Bruant vers d'autres travaux de ponts et chaussées et confie l'ouvrage à partir de mars 1676 à Jules Hardouin-Mansart qui travaille également aux pavillons d'entrée et aux infirmeries. La construction de l'édifice religieux dure près de trente ans et n'est achevée que le 28 août 1706, date de la remise des clés par l'architecte au Roi Soleil. Une longue construction qui prend un tournant à la mort de Colbert, dont les restrictions étouffaient la construction. Louvois le remplace au ministère et ainsi, quadruple la mise de cent mille livres allouée à la construction du dôme par Colbert. Néanmoins, celui-ci se fait très présent sur le chantier et n'hésite pas à harceler les fournisseurs en pierre retardataires tel que Carel. Louvois fut particulièrement attaché aux Invalides, dans lequel il souhaitait d'ailleurs reposer à sa mort. Le 19 juillet 1691, il fut inhumé dans l'église, mais il n'aura malheureusement jamais vu la fin des travaux sur le dôme. Tragique histoire d'amour, car malgré tout, en 1699, son mausolée n'est toujours pas fini, le roi n'ayant pas libéré les crédits à cet effet. On soupçonne Madame de Maintenon, épouse morganatique du roi et vieille adversaire de Louvois, de retarder la construction. Ainsi, le 29 janvier 1699, le corps de Louvois quitte son hôtel des Invalides et est inhumé dans l'église du couvent des Capucines qu'il avait fait construire au débouché de la place Vendôme. Néanmoins celui-ci reste présent par un joli jeu de mots : parmi les décorations d'armes sur une lucarne, l'une nous présente étrangement un animal sortant des hautes herbes fixant la cour.
Rochefort - Corderie Royale - LANKAART
Rochefort - Corderie Royale - Photos: lankaart (c) Manufacture royale créée par Louis XIV, la corderie sert à fabriquer les cordages nécessaires aux bateaux à voile de la marine de guerre. Ell...
Lisbonne - Place du commerce - Praça do comércio - LANKAART
Lisbonne - Place du commerce - Praça do comércio - Photos: Lankaart (c) En 1511 le roi D. Manuel I déplace la résidence royale du fort de San Jorge vers les rives du Tage à l'emplacement de ...
Publié le 6 Novembre 2018
Manufacture royale créée par Louis XIV, la corderie sert à fabriquer les cordages nécessaires aux bateaux à voile de la marine de guerre. Elle est implantée au sein d’un vaste arsenal maritime qui réunit magasins, fonderie, forges, poudrière, formes de radoub pour la réparation des bateaux. C’est le tout premier bâtiment construit dans l’arsenal, dès 1666. Il s’agit d’un prototype, inspiré sans doute à la fois de la corderie de Venise (XIIIe siècle) et des bâtiments de Saardam (près d’Amsterdam). Elle vit son âge d’or au temps de la marine à voile, de 1669 à 1862 environ. Servant autrefois pour la marine de guerre elle est aujourd’hui un bâtiment classé et le plus grand site historique de Rochefort.
Malgré sa fonction utilitaire, elle ressemble davantage à un palais. Si côté ville, la façade est strictement fonctionnelle (simples murs de moëllons, nombre limité d’ouvertures, etc.), côté fleuve, elle devient « royale » : pierres de taille, nombreuses croisées, lucarnes à frontons ornées de boules, toiture bicolore… Cette dualité résume bien l’idée qu’on se fait d’un arsenal de Marine sous Louis XIV. La corderie est à la fois bâtiment technique (conçu pour fabriquer du cordage) et instrument politique de propagande (l’arsenal est un théâtre qui met en scène la majesté du roi), à une époque où même la guerre est un spectacle. Aujourd’hui la corderie est un lieu atypique et un monument historique français.
Christopher Wren - Londres la Cathédrale Saint-Paul - LANKAART
La Cathédrale Saint-Paul (1710) marque l'apogée du Classicisme en Angleterre. Issu du Baroque ce style catholique était peu accepté par une Angleterre profondément protestante, mais Christophe...
http://www.lankaart.org/article-londres-cathedrale-saint-paul-45148361.html
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Berlin - La Porte de Brandebourg - LANKAART
Situé à L'Ouest du centre ville de Berlin, la Porte de Brandebourg est tout à la fois un monument du néo-classicisme berlinois et un symbole de la capitale allemande et de son histoire récente...
http://www.lankaart.org/article-porte-de-brandebourg-berlin-39441159.html
Publié le 1 Octobre 2018
En 1511 le roi D. Manuel I déplace la résidence royale du fort de San Jorge vers les rives du Tage à l’emplacement de l’actuelle place du Commerce. Le Palais royal et sa bibliothèque seront entièrement détruits lors du tremblement de terre de Lisbonne le 01 Novembre 1755. La reconstruction du centre-ville après ce terrible événement qui marquera tous les européens est confié au marquis de Pombal. Celui-ci propose la réalisation, face au Tage, d’une grande place monumentale, porte ouverte vers le nouveau centre-ville et image du renouveau urbain de Lisbonne. Les nouveaux édifices, de style classique, sont construits sur des arcades offrant une déambulation à l’ombre le long des commerces et restaurants qui occupent avec plusieurs ministères la place aujourd'hui.
RR.
Toulouse - Place du Capitole - LANKAART
Toulouse - Place du Capitole Au XVIIe siècle, les capitouls veulent construire un palais municipal unique en France. Sa construction va durer près de deux cents ans. La façade du Capitolium a é...
http://www.lankaart.org/2018/06/toulouse-place-du-capitole.html
Nancy - Place Stanislas - LANKAART
C'est en 1751 que Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine, convoque à Lunéville Nicolas Durival, lieutenant de police de Nancy, pour lui annoncer son projet de construire une nouvelle place. Desti...