Henri Rousseau - Le lion, ayant faim, se jette sur l’antilope

Publié le 28 Novembre 2017

Henri Rousseau - Le lion, ayant faim, se jette sur l’antilope - 1898/1905 - Fondation Beyeler, Riehen/Bâle

Henri Rousseau - Le lion, ayant faim, se jette sur l’antilope - 1898/1905 - Fondation Beyeler, Riehen/Bâle

«Ce tableau a une importance particulière dans l’œuvre de Rousseau, puisqu'il lui apporte la reconnaissance au lieu des moqueries subies auparavant. Non seulement Le lion est accepté par le jury du prestigieux Salon d’automne de 1905, mais il obtient également une place d’honneur, non loin des Fauves, les grands artistes modernes de l’époque.» 

«Rousseau n’est jamais allé dans la jungle. Ce qu’il peint, il l’a vu dans des livres ou au Jardin des plantes. Ici, il a créé une sorte de mise en scène de théâtre, un monde imaginaire, symbolique, où l’antilope pleure, les feuilles sont plus grandes que la tête de la panthère, le soleil se couche tandis que le ciel reste bleu. Et où une bête mi-oiseau, mi-ours se cache dans la jungle.» Pour représenter l’antilope, le lion et la panthère, l’artiste a copié des photos d’animaux empaillés. «L’assemblage d’éléments individuels crée un décalage qui donne cette impression d’être dans un rêve.» 

 

Source: www.tdg.ch, propos de  Daniel Kramer

Rédigé par rafael

Publié dans #FAUVISME etc..

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