Turner - Négriers passant par dessus bord les morts et les mourrants.
Publié le 3 Juin 2011
Turner, 1840, Négriers passant par dessus bord les morts et les mourrants.
"Où, dans quel pays, dans quel Eldorado, dans quel Eden, flambent ces folies de clarté, ces torrents de jour réfractés par des nuages laiteux, tachés de rouge feu et sillés de violet, tels que des fonds précieux d'opale ? Et ces sites sont réels pourtant; ce sont des paysages d'automne, des bois rouillés, des eaux courantes, des futaies qui se déchevèlent, mais ce sont aussi des paysages volatilisés, des aubes de plein ciel; ce sont les fêtes célestes et fluviales d'une nature sublimée, décortiquée, rendue complètement fluide, par un grand poète."
Huysmans, Certain.

CHANSON DE LA PLUS HAUTE TOUR. Qu'il vienne, qu'il vienne, Le temps dont on s'éprenne. J'ai tant fait patience Qu'à jamais j'oublie. Craintes et souffrances Aux cieux sont parties. Et la soif malsaine Obscurcit mes veines. Qu'il vienne, qu'il vienne, Le temps dont on s'éprenne. Telle la prairie A l'oubli livrée, Grandie et fleurie D'encens et d'ivraies, Au bourdon farouche Des sales mouches. Qu'il vienne, qu'il vienne, Le temps dont on s'éprenne. J'aimai le désert, les vergers brûlés, les […]
