Jean Delville
Publié le 18 Octobre 2012
La roue du monde
Jean Delville était poète, écrivain et théoricien de l’art, élève de Jean-François Portaels, il est d’abord peintre réaliste et expose pour la première fois au cercle L’Essor en 1885. Il publie ses premiers poèmes en 1888 (dans la revue La Wallonie). Il commence sa carrière par des dessins inspirés des opéras de Wagner, Parsifal notamment, en 1890.
Son œuvre est marquée par l’ésotérisme1 et un certain idéalisme philosophique et s’inscrit clairement dans la mouvance symboliste. Adepte de la Kabbale, disciple de Joséphin Péladan, il expose aux Salons de la Rose-Croix esthétique à partir de 1892.
À cette date il fonde l'association « Pour l'Art » qui rassemble la plupart des symbolistes belges. En 1896 il organise le premier Salon de l'Art idéaliste conçu comme une vitrine des tendances ésotériques et mystiques. Entre 1900 et 1905 il enseigne à la School of Art de Glasgow en Grande-Bretagne où ses œuvres et ses théories se diffusent. En 1924, il est nommé membre de la classe des beaux-arts de l'Académie royale de Belgique. De 1907 à 1937 il enseigne à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles et à l'Académie de Mons. Platonicien convaincu, il manifeste une croyance déterminée dans la fusion du masculin et du féminin à travers l'amour absolu, et conçoit l'Art comme une forme de rédemption religieuse.
Les tresors de Satan
TÊTE D'OMBRE
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Plus sombre que la nuit, plus triste que la mort, masque pétrel d'horreur par des' mains ténébreuses, la Bêtise au front lourd, sur ses lèvres heureuses, laisse le mal poser son vieux serpent qui mord.
Car n'est-il pas écrit sur le livre invisible où Sathan a tracé d'un long doigt tortueux les signes incompris, brûlants et sulfureux, que l'amour est l'amant de la Bête risible !
Au fond de l'œil impur fermentent les instincts, cuves du sang promis aux immondes festins dans l'énorme sabbat des larves érotiques.
- En accouplant le vice à la stupidité, Sathan, sorcier fatal des rêves sabbatiques, éternellement rit dans ce masque hébété! |
Une fin de régne
SÉRÉNITÉ A Gary de la Croze.
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Sur ceux que ne frôla point l'aile de l'esprit et qui n'ont pas reçu le don de la lumière, o doux poëte, fais, sur tous ces fronts de pierre, régner ton clair regard de rêve et de mépris..
Laisse l'impur troupeau de la bêtise humaine passer et repasser sur les vieux chemins noirs ; les aubes, à leur yeux, sont les éternels soirs ; ils ne verront jamais lJ monstre qui les mène.
N'offre pas à l'aveugle un peu de ta clarté; ne chante pas au sourd la parole divine; il faut entendre et voir pour que l'on te des inc aux portiques d'azur de la lucidité..
Laisse monter vers toi leurs insultes funèbres sans que ton manteau blanc dérange ses beaux plis; par l immuable loi des destins accomplis tous ces passants de plomb marchent dans leurs ténèbres. |
Source: Wikipedia
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Carlos Schwabe - La vague - LANKAART
Après 1900, l'art de Carlos Schwabe gagne en souplesse et devient plus charnel. Bien qu'évoluant vers un style moins marqué par le symbolisme, l'œuvre de Schwabe livre encore des images fortes ...
http://www.lankaart.org/article-carlos-schwabe-la-vague-110144131.html
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La roue du monde Jean Delville était poète, écrivain et théoricien de l'art, élève de Jean-François Portaels, il est d'abord peintre réaliste et expose pour la première fois au cercle L'Es...
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