Arthur Rimbaud - Ma bohème

Publié le 29 Mai 2012

  
 

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;

Mon paletot aussi devenait idéal ;

J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;

Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

 

Mon unique culotte avait un large trou.

- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course

Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.

- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

 

Et je les écoutais, assis au bord des routes,

Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes

De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

 

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,

Comme des lyres, je tirais les élastiques

De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

Rédigé par rafael

Publié dans #FAUVISME etc.., #POESIE

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O
Est-ce un poême de Rimbaud ou le vôtre ?
Répondre
R
<br /> <br /> Rimbaud bien sûr<br /> <br /> <br /> <br />
O
J'EN SUIS TOUTE BOULEVERSEE PAR LA BEAUTE DU POEME
Répondre
R
<br /> <br /> oui et d'autresbientôt sur le site<br /> <br /> <br /> <br />