Fontainebleau
François Ier décide faire édifier un logis de style Renaissance à l'emplacement du château féodal, permettant ainsi de moderniser un pied-à-terre proche de la vallée de Bière, le roi prétextant lui-même choisir cet endroit pour la chasse des bêtes « rousses et noires ». Il fait raser la précédente construction, à l'exception du donjon et d'une partie de la courtine nord, et fait appel à des artistes italiens pour assurer la construction et la décoration de son palais. C'est ainsi que sont […]
La salle de bal, dite parfois « galerie Henri II », longue de 30 m et large de 10 m, a une superficie qui dépasse 300 m2. À l'origine (sous François Ier), elle était une simple loggia (réalisée sous la direction de Gilles Le Breton) qui ouvrait sur la cour Ovale et les jardins, et qui devait être couverte d'une voûte en berceau, comme en attestent les piles de consoles de retombée des arcs. François Ier puis Henri II décident de la transformer en une grande salle de réception et d'apparat […]
Primatice, L'enlèvement d'Hélène. En 1532, Primatice arrive comme substitut de Guilio Romano auprès de François Ier, à qui il présente les modèles de son maître pour la Tenture de Scipion l’Africain. Le roi de France envoie alors Primatice à Bruxelles superviser la transcription de ces petits patrons à l’échelle définitive. La destinée du peintre bolonais est dès lors liée à celle des derniers Valois. Il retrouve à la cour de France un autre italien, Rosso Fiorentino, arrivé en 1530 sur la […]
Le terme "Ecole de Fontainebleau" est couramment utilisé pour désigner un courant pictural né en France au XVIe s. autour du château de Fontainebleau. En fait, on l'applique surtout aux œuvres anonymes à sujets mythologiques et souvent licencieux, aux allégories compliquées qui relèvent le plus souvent du Maniérisme international et pas nécessairement de l'art bellifontain. Gabrielle d'Estrées - Ecole de fontainebleau Gabrielle d'Estrée était la favorite d'Henri IV à partir de 1591. Blonde […]
Les murs de l'escalier du roi au château de Fontainebleau, sont décorés de scènes érotiques de la vie d'Alexandre le Grand réalisées entre 1541 et 1544 par Le Primatice avec une inspiration évidente des œuvres de Raphaël et de la luxure de François Ier, roi libertin aux nombreuses maîtresses (il en aurait eu 27 à la fois) qui aurait dit selon Brantôme : « Une cour sans dames, c'est comme un jardin sans fleurs ». Les décors furent complétés à partir de 1570 par Niccolo dell'Abate (après la […]
De la jeune dame qui a vieil mari En languissant et en griève tristesse Vit mon las coeur, jadis plein de liesse, Puisque l'on m'a donné mari vieillard. Hélas, pourquoi ? Rien ne sait du vieil
art Qu'apprend Vénus, l'amoureuse déesse. Par un désir de montrer ma prouesse Souvent l'assaus : mais il demande : " où est-ce ? ", ou dort (peut-être), et mon coeur veille à part En
languissant. Puis quand je veux lui jouer de finesse, Honte me dit : " Cesse, ma fille, cesse, Garde-t'en bien, à […]
Construite ente 1528 et 1530, elle mesure environ 64 mètres de long et 6 mètres de large, et constituait autrefois un pont couvert jouissant d'ouvertures des deux côtés. Le roi François Ier la fit édifier et décorer, afin de relier ses appartements à la chapelle de la Trinité. Il en gardait les clés et la faisait visiter à ses hôtes de marque. La galerie a été confiée aux Italiens Rosso Fiorentino et Le Primatice qui la décorèrent de façon originale avec des peintures, des lambris, des […]
La renommée de Josquin a traversé tout le XVIe siècle siècle, grandissant encore plusieurs décennies après sa mort. Zarlino, qui écrivait dans les années 1580, citait toujours Josquin en exemple dans ses traités de composition. La réputation de Josquin n'a diminué qu'après le début de la période baroque avec le déclin du style polyphonique pré-tonal. Pendant les XVIIIe siècle et XIXe siècles, elle a été éclipsée par celle Palestrina, compositeur de l'École romaine79 de la seconde moitié du […]
Gabrielle d'Estrée était la favorite d'Henri IV à partir de 1591. Blonde au yeux bleue, la favorite ,d'une très grande beauté, faisait l'admiration de la cour. « C’est une merveille, comment cette femme de laquelle l’extrême beauté ne sentait rien de lascif, a pu vivre en reine plutôt qu’en concubine tant d’années et avec si peu d’ennemis. Les nécessités de l’État furent ses seules ennemies ». Agrippa d'Aubigné Ce portrait de l'Ecole de Fontainebleau la représente à droite nu, la duchesse […]
Musée du Louvre, Paris, 1550. Diane chasseresse est un portrait de Diane de Poitiers, d'un Anonyme de l’École de Fontainebleau. Cette peinture qui avait été attribuée dans un premier temps à l’italien Luca Penni, montre l’influence de la statuaire antique sur les peintres de l’École de Fontainebleau. L’attitude de la déesse semble s’inspirer d’une sculpture hellénistique intitulée la Diane à la Biche, dont un exemplaire fondu en bronze par Primatice se trouvait à Fontainebleau au XVIe […]
Seconde Ecole de Fontainebleau - Portraits
La notion d'une seconde école remonte à Dimier, qui, le premier, a su étudier les créations de cette période et les distinguer de la précédente. Avec Henri IV, l'activité artistique renaît en effet à Fontainebleau. Le titre de " seconde école de Fontainebleau ", sous lequel on rassemble les artistes, est justifié par le fait qu'ils furent formés par l'exemple des grands décorateurs du château, dont ils étaient, souvent, les élèves ou les collaborateurs. S'il est exact qu'ils exerçaient […]
Construite en 1840 à l'emplacement d'une ancienne terrasse, la galerie des Assiettes (dite aussi « galerie des Fresques ») possède un plafond orné de 21 peintures de l'atelier d'Ambroise Dubois réalisées vers 1600. Celles-ci, représentant des divinités de la mythologie et des enfants chasseurs, étaient initialement réalisées à l'huile sur plâtre et faisaient partie du décor de la voûte de la galerie de Diane. Déposées sous Napoléon Ier et transposées sur toile, elles furent amenées dans […]
Grand salon de l'impératrice Le Grand Salon, dit aussi « salon des jeux de la Reine », servait aux XVIIe et XVIIIe siècles de « Grand cabinet de la Reine », avant de devenir salon des jeux sous Marie-Antoinette. En 1804, la pièce devient le deuxième salon de l'impératrice, et redevient salon des jeux à la Restauration. Transformé en salle de billard en 1827, il devient le salon de la reine en 1835, puis le Grand salon de l'impératrice en 1853. Son mobilier fait alterner le style Louis XVI […]
Napoléon Ier fait revivre Fontainebleau à partir de 1804, il le fait meubler, y tient sa cour pour laquelle il fait aménager 40 appartements de maître. Deux soirs par semaine, il fait donner des spectacles d'opéra et de théâtre. Fontainebleau est aussi un lieu de décision politique, comme le montrent la salle du trône et la bibliothèque de travail de l'empereur, qui y reçoit le pape Pie VII le 20 juin 1812 (déjà invité du 25 au 28 novembre 1804 à Fontainebleau pour le sacre de l'empereur) […]
Galerie de Diane La bibliothèque du château de Fontainebleau, est installée dans la galerie de Diane. Cette galerie dorée autrefois appelée « galerie de la reine » (elle reliait les appartements de la reine et le cabinet de la volière), longue de 80 m et large d'environ 10 m, a été décorée une première fois de scènes illustrant le mythe de Diane, celui d'Apollon, et les victoires du roi, par Ambroise Dubois et Jean de Hoey, sur les attiques en bois des murs et le plafond de la voûte brisée. […]