FRANCE XVIIe et XVIIIe s.
France XVIIe
Nicolas Poussin - Eliézer et Rébecca
Nicolas Poussin, Musée du Louvre, Paris Nicolas Poussin (1594-1665) est l’un des grands peintres du classicisme français. Si il commence sa carrière à Paris, c’est à Rome, où il s’installe en 1624 qu’il va atteindre sa plénitude. Il développe un style basé sur une conception rigoureuse de la composition, des couleurs de la mise en scène de ses personnages. Chaque tableau a été pensé, réfléchit, la peinture pour Nicolas Poussin est « cosa mentale ». Après un retour mouvementé à Paris, il […]
Fête villageoise, Musée du Louvre, Paris Claude Gellée dit Le Lorrain (1600-1682) est un peintre français, dont la plus grande partie de la carrière se déroula à Rome. Introduit auprès de l’Eglise, il travaillera pour le cardinal Bentivoglio et le pape Urbain VIII. Mais bien que travaillant pour l’Eglise, Claude Lorrain c’est spécialisé dans un genre, le paysage. Sa composition toujours subtile privilégie le travail sur la lumière, c’est l’ambiance lumineuse qui fait la qualité de ses […]
Staalitche Museum, Berlin Georges de La Tour est un peintre français du XVIIe siècle, connu pour ces peinture en clair-obscure et sa grande maîtrise de la lumière sous toutes ses formes. Mais c'est également un grand peintre réaliste, dont les tableaux sont une fidèle transposition du quotidien parfois dur, des gens du peuple. "Les mangeurs de poids" est un tableau qui illsutre parfaitement ce souci d'un recherche de la réalité dans la représentation de la simplicité du quotidien. Et c'est […]
Loth et ses filles fut peint par Simon Vouet en 1633. Aujourd'hui, ce tableau est exposé au Musée des Beaux Arts de Strasbourg. De retour à Paris, après un séjour en Italie, Vouet veut s'imposer à la cours de Louis XIII. Dans la suite de l'influence Du Carravage et du baroque italien qu'il importe à la cours, il joue d'une certaine sensualité et de l'ambiguïté de son sujet. En effet Loth, ennivré par ses filles, va bientôt s'unir à elles. Episode de la Genèse, Loth seul juste de Sodome et […]
Le Portrait du Cardinal de Richelieu fut peint en 1642 par Philippe de Champaigne à destination d'un sculpteur italien afin qu'il réalise un buste en marbre du cardinal. Le tableau est un manifeste du réalisme de Champaigne. La minutie du travail du peintre, la précision du portrait auront un tel retentissement auprès du cardinal qu'il fit reprendre la totalité de ses portraits par le peintre. L'expression du cardinal est ici celle d'un homme sûr de son fait, au sommet de sa puissance, sans […]
Le Nid, Musée du Louvre, Paris François Boucher (1703-1770) est l’un des grands peintres français du XVIIIe. Reçu à l’académie en 1734, ses commandes auprès de la cour vont lui permettre d’imposer un style qui va rapidement se diffuser dans toute l’Europe. Il met à l’honneur la sensualité et le libertinage, offrant à la cour de Louis XV une peinture plus familière, proche des aspirations de l’aristocratie loin du faste écrasant du siècle de Louis XIV. Ses qualités de peintres, sa virtuosité […]
Musée du Louvre Paris Hubert Robert (1733-1808) est un peintre voyageur. Après un séjour un séjour à la villa Médicis à Rome, il parcourt l’Italie, dessinant des scènes pittoresques et les ruines nombreuses et grandioses de l’antiquité. Reçu à l’académie en 1766 à Paris, il repart en Provence et en Italie, peignant les mêmes motifs, paysages de ruines ou de grandes constructions monumentales notamment de l’antiquité. Ce sont ces vues qui le rendront célèbres.
Pélerinage à l'île de Cythère, Musée du Louvre, Paris Jean-Antoine Watteau (1684-1721) est une peintre français d’une très grande sensibilité. Ses tableaux, loin des grandes compositions d’un Lebrun, préfigure ce que sera la peinture française au milieu du XVIIIe siècle. C’est à travers son tableau Pèlerinage à l’île de Cythère, qu’il présente pour sa réception à l’académie, que l’on ressent le plus ce qui fait la qualité de son œuvre : la délicatesse de son toucher, ses sujets très galants […]
Diderot, Musée du Louvre Paris Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) se présente à l’Académie en 1752, puis part à Rome de 1757 à 1761. A son retour il est reçu à l’Académie en 1765. Sa peinture à son début est jugé libertine et mondaine. En fait Fragonard défend une peinture sensuelle et généreuse, son geste est rapide, ses œuvres flamboyantes, intenses. Les deux portraits celui de Diderot et celui de l’abbé sont des preuves incontestables de son génie, on y ressent toute la fougue du peintre, […]