William Blake - Satan et Dieu
Publié le 6 Janvier 2012
William Blake (Londres, 28 novembre 1757–12 août 1827) est un peintre et un poète pré-romantique britannique.
Bien que considéré comme peintre — il a peint quelques tableaux à l'huile, préférant l'aquarelle, le dessin, la gravure, la lithographie —, il s'est surtout consacré à la poésie. Il est l'auteur d'une œuvre inspirée de visions bibliques à caractère prophétique. Son style halluciné est moderne et le distingue de ses pairs bien que ses thèmes soient classiques.
Le Satan affligeant Job d'un ulcère malin
Le livre de Job (איוב Iyov) est l'un des Livres du Tanakh et de l'Ancien Testament. Poème didactique écrit en prose, il a été appelé "l'un des livres les plus difficiles de la Bible".
Les nombreuses exégèses du livre sont des tentatives classiques pour réconcilier la coexistence du mal et de Dieu (pour laquelle Leibniz a forgé le terme de "théodicée"). L'intention originale du Livre de Job apparaît comme assez ambiguë : tantôt invocation à la droiture, tantôt perspective cynique de cette idée, peut-être réponse au problème du mal, ou, selon quelques érudits, satire contre un maintien "puritain" de la religion.
Caspar David Friedrich est un peintre allemand du début du XIX ème. Ce visionnaire du paysage est l'une des figure marquante du romantisme allemand. Il a su mettre en valeur la spécificité du paysage, l'âme de celui-ci, dépassant les apparences pour saisir la vie secrète de la nature, ouvrant ainsi la voie à un romantisme pur et idéaliste. Son art exprime le receuillement, la méditation et la fusion entre l'homme et les forces pures de la nature. "L'abbaye dans un bois" (1809-1810) est […]
"Les dessins de Goya sont exécutés à l’aqua-tinta, repiqués et ravivés d’eau-forte ; rien n’est plus franc, plus libre et plus facile, un trait indique toute une physionomie, une traînée d’ombre tient lieu de fond, ou laisse deviner de sombres paysages à demi-ébauchés ; des gorges de sierra, théâtres tout préparés pour un meurtre, pour un sabbat ou une tertulia de Bohémiens ; mais cela est rare, car le fond n’existe pas chez Goya. Comme Michel-Ange, il dédaigne complètement la nature […]