Vermeer - La jeune fille au turban ou jeune fille à la perle

Publié le 10 Mai 2011

vermeer jeune fille

La jeune fille au turban - v.1665, Mauritshuis - La Haye

 

Pour ce tableau très célèbre, Vermeer a travaillé avec des éléments chromatiques simples ; quelques glacis du même pigment expriment les ombres. Le turban, mélange d'outremer et de blanc, est surmonté d'un tissu jaune éclatant ; la veste modelée avec un ocre plus clair fait ressortir le blanc du col qui se reflète dans la perle. L'art de la carnation tient dans un glacis mince, de couleur chair, sur un sous-modelage transparent. André Malraux soulignait la simplification magistrale qui en fait un « galet translucide ».

 

Reproduite dans tous les manuels et abrégés d'histoire de l'art, punaisée aux murs des quatre coins du monde, La Jeune Fille à la perle (à laquelle une récente restauration a redonné tout son éclat) ne laisse pourtant pas d'intriguer et de fasciner. Elle fut achetée en 1881 pour une bouchée de pain, 2 florins et 30 centimes2 seulement par le collectionneur Arnoldus Andries Des Tombes. Celui-ci dut sa bonne affaire au piteux état de la toile, trouée au niveau de l'œil et de la pommette gauche. Il la lèguera à sa mort au musée Mauritshuis de La Haye.

 

Bientôt qualifié de « Joconde du Nord », ce visage à la troublante beauté n'a pas perdu une once de son mystère en trois siècles, et continue de susciter bien des interrogations. Loin d'être méticuleusement indiqués à la manière de Frans van Mieris de Oudere et d'autres portraitistes du temps, tels que Gabriel Metsu (1629-1667), Gérard Dou (1613-1675), Gerard ter Borch (1617-1681), Jan Steen (1625-1679), Pieter de Hooch (1629-1684), les traits de la figure ne sont pas nettement définis, accentuant d'autant sa beauté. Fondue avec la joue droite, l'arête du nez est invisible.

 

Vermeer, par cette audacieuse astuce, efface ainsi la frontière entre la réalité et l'image, le spectateur et le tableau. Omettant de marquer la ligne du nez, de sorte que notre regard prolonge la touche du peintre pour restituer les parties du visage qui n'y sont pas, il nous fait entrer dans la toile. On ignore encore aujourd'hui si la jeune fille représentée était une femme de Delft, la fille aînée de l'artiste ou une figure idéalisée.

 

Sur Amazon:

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Jeune_Fille_%C3%A0_la_perle



L'Art de la peinture (De Schilderkonst), aussi intitulé La Peinture, L'Atelier ou L'Allégorie de la peinture, est un tableau de Johannes Vermeer peint vers 1666, exposé au Kunsthistorisches Museum de Vienne (huile sur toile, 120 × 100 cm).De nombreux experts estiment que cette œuvre est une allégorie de la Peinture, d'où le titre de suppléant : L'Allégorie de la Peinture. Il est le plus grand et le plus complexe de toutes les tableaux de Vermeer. Le tableau est connue pour être l'un des […]

 

 

 

 



Johannes Vermeer est un peintre reconnu pour se portraits de femmes, bourgeoises ou non, souvent accordées avec des natures mortes.

 

 

 

 

 

 

 

 



Johannes ou Jan VERMEER (Delft, 1632 - 1675), La Dentellière À dater assez tard dans l'oeuvre de l'artiste, vers 1669-1670, Musée du Louvre Paris Renoir considérait ce chef-d'oeuvre, entré au Louvre en 1870, comme le plus beau tableau du monde, avec le Pèlerinage à l'île de Cythère de Watteau, également conservé au Louvre. Une jeune dentellière, appartenant sans nul doute à la petite bourgeoisie de Delft, se penche sur son travail, maniant avec application fuseaux, épingles et fils sur sa […]

 

 

 

 


Rédigé par rafael

Publié dans #CLASSICISME

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article