Statue en bois d'Amitabha debout
Publié le 24 Mai 2015
Amida (skt. Amitâbha) debout jambes serrées sur un trône en fleur de lotus, portant un kesa (robe bouddhiste) reposant sur l'épaule gauche, une cape (fukuken'e) et une jupe (kun) traditionnellement portée par les moines. Son bras gauche est relâché, le droit replié, les deux paumes dirigées vers l'avant, formant le geste de Vitarka-Mudrâ, ou mudrâ de l'enseignement et de l'argumentation, le pouce et l'index formant un cercle.
Le corps sculpté à partir de cyprès du Japon fut coupé verticalement en deux de l'ushnisha (protubérance au sommet du crâne) aux pieds pour être creusé, puis à nouveau coupé au niveau du cou. C'est une sculpture exceptionnelle qui présente remarquablement les particularités propres à la seconde moitié de l'époque de Heian, avec par exemple un visage à l'expression douce « à la Jôchô » (célèbre maître sculpteur de l'époque), une draperie donnant l'impression de ruisseler et un corps coupé verticalement et au niveau du cou. La date de l'an 6 de l'ère Suiko (598) est gravée sur son dos mais elle n'est pas de cette période.
Elle fut d'abord léguée au temple Gemmei-in de la ville de Kameoka dans la préfecture de Kyôto. Selon les archives, ce temple aurait été édifié sur édit impérial de l'impératrice Gemmei en l'an 1 de l'ère Wadô (708), puis reconstruit par Taira no Shigemori en l'an 1 de l'ère Angen (1175) et enfin restauré en l'an 15 de l'ère Tenshô (1587).
Source: National Museum Tokyo
Kikugawa Eizan - Estampes - LANKAART
Kikugawa Eizan (1787-1867) est l'un des maîtres de l'estampe au Japon ; ses portraits d'acteurs, de femmes de compagnie et de nobles sont un vivant témoignage d'un art sophistiqué réservé aux ...
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