Seldjoukides - Bronzes

Publié le 27 Mai 2013

Seldjoukides médaillon

Metropolitan Museum New-York 

 

On retrouve sur cet objet l'ensemble des signes du zodiaque. La Vierge est le seul signe du zodiaque dont l'iconographie diffère de celui des cycles Occidentaux.

 

Seldjoukides bronze pot

 Metropolitan Museum New-York

 

Les inscriptions sur le couvercle de cet encrier sont des bénédictions. La base de l'encrier est cécorée de signes du zodiaque, y compris le signe du Cancer avec la Lune pour symbole.

 

Seldjoukides bronze 3

 Metropolitan Museum New-York

 

En plus des sept planètes connues à cette époque les astronomes arabes ont cru qu'une huitième planète invisible était responsable des éclipses du Soleil et de la Lune. Ils ont probablement repris cette idée aux astronomes indiens, on retrouve cette planète dans la mythologie hindoue. Les astronomes arabes ont nommé cette pseudo-planète, qui dévorait parfois le Soleil ou la Lune, "le Dragon" ou Al-Jawahr. deux des médaillons sur ce mortier montrent "le Dragon".

 

Seldjoukides bronze vase

Metropolitan Museum New-York 

 

Le cycle complet du zodiaque est dépeint dans les douze médaillons des facettes de ce vase. Les trois bandes d'inscriptions sont de trois styles différents et expriment des bénédictions au propriètaire de l'objet.  

 

Histoire:

 

Nomades d'origine turque (c’est-à-dire de Mongolie actuelle), les Saljukides déferlèrent sur le monde Islamique vers la fin du Xe siècle par l'est de l'Iran (Transoxiane et Khwarezm). Ils s'emparèrent peu à peu du pouvoir en jouant sur les inimitiés entre les différentes micro-dynasties de la région et s'emparèrent de Bagdad en 1048, mettant fin au règne abbasside dans les faits, bien qu'ils aient conservé un calife-marionnette sur le trône de Bagdad. Les Saljukides, comme leurs prédécesseurs, virent leur pouvoir décroître au fil du temps et de nombreuses petites dynasties voir le jour dans les zones les plus reculées. On estime la fin de la période saljukide en Iran à 1194, bien que la production d'objet homonymes date de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle, et ait donc été réalisé pour des souverains indépendants, plus petits.

 

Les métaux dits saljukides marquent un apogée dans cet art. Les métaux précieux semblent moins utilisés que le bronze et les autres alliages cuivreux. Beaucoup d'objets semblent avoir été faits pour le marché, et non pour un commanditaire particulier, ce qui s'expliquerait par la montée d'une bourgeoisie marchande.

 

C'est vers la fin du XIIe siècle qu'apparaissent les métaux incrustés, qui forment la plus importante et la plus riche production. Dans les métaux incrustés, on compte des chandeliers, des encriers de diverses formes (c'est à ce moment qu'apparaît le type de l'encrier en forme de mausolée, par exemple), des cruches, des plateaux, des aiguières, etc. Les incrustations sont faites de cuivre rouge,d'argent ou d'or, soit sous forme de filets, soit, un peu plus tard, sous forme de plaques. Les motifs décoratifs sont géométriques ou représentent la flore, le monde animal, ou des scènes figuratives (scènes de cour, scènes de chasse, signes du zodiaque).

 

Photos: Metropolitan Museum

Sources: Metropolitan Museum, Wikipedia

 

Rédigé par rafael

Publié dans #ISLAM CLASSIQUE

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