Robert Mapplethorpe
Publié le 17 Juillet 2013
Mapplethorpe découvre la photographie en empruntant le polaroïd de son amie Sandy Daley, un Land 360. Son premier modèle est Patti Smith. Malgré les difficultés financières que représente l'achat des pellicules pour le couple, Mapplethorpe réalise bientôt de nombreux clichés. Ces derniers sont exposés trois ans plus tard, en 1973, dans la Light Gallery (New York) pour la première exposition de Mapplethorpe, intitulée « Polaroïd ». Grâce à son ami John McKendry, Mapplethorpe peut contempler la collection du Metropolitan Museum of Art, dont la plupart n'avait jamais été exposée au public - et en particulier une série de nus de Alfred Stieglitz qui lui laissera un souvenir mémorable. John McKendry achète également un nouveau polaroïd à Mapplethorpe et ce dernier parvient à ce que Polaroid Corporation lui attribue une bourse lui garantissant toutes les pellicules dont il aurait besoin.
En 1975, il acquiert un appareil photo Hasselblad grand format et commence à photographier ses amis et connaissances, qui comprennent des artistes (dont Patti Smith pour qui il réalise la pochette de son premier disque, Horses), des compositeurs, des stars de la pornographie, et des habitués de sex clubs underground. Il réalise également des projets plus commerciaux, notamment en prenant des portraits pour le magazine Interview. Vers la fin des années 1970, Mapplethorpe montre un intérêt grandissant pour le documentaire concernant le milieu sado-masochiste new-yorkais. Il choque ses contemporains par ses clichés qui propulsent du même coup sa carrière. En 1977, il participe à Documenta 6 (de) à Kassel en RFA. En 1978, la galerie de Robert Miller (en) devient son client exclusif.
En 1980, Mapplethorpe rencontre Lisa Lyon, la première femme championne de bodybuilding. Durant les années qui suivent, ils travaillent ensemble sur de nombreux portraits, un film et le livre Lady, Lisa Lyon. Dans les années 1980, ses photographies prennent un tour plus maniéré, recherchant la beauté abstraite. Il se concentre alors sur des nus statuaires tant féminins que masculins, des natures mortes florales, des images de Lisa Lyon, une série remarquable pour Jean-Charles de Castelbajac et des portraits officiels.
Source: Wikipedia