Piet Mondrian
Publié le 9 Janvier 2013
Peintre hollandais, Piet Mondrian (1872-1944) fut l’un des plus grands peintres abstraits du XXe siècle. Son approche de l’art est intimement liée à des préoccupations d’ordre mystique et théologique. Ses premières œuvres s’apparentent au style naturaliste en vogue à la fin du XIXe siècle. Mais déjà dans ces œuvres il simplifie la représentation du réel, accuse les lignes verticales ou horizontales, construit de façon très géométrique ses paysages, comme dans le Moulin au soleil de 1908.
Le Moulin au Soleil, 1908, Gemeentemuseum, La Haye.
Peu à peu il simplifie à l’extrême la représentation du paysage, l’arbre gris (1912), devient une représentation à deux dimensions extrêmement épurée.
L'arbre Gris, 1912,Gemeenmuseum, La Haye.
Le surprenant triptyque, Evolution (1910-1911) témoigne de façon surprenante sa recherche de spiritualité.
En 1912 il découvre le cubisme à Paris, puis en 1913 empreinte un chemin qui l’éloigne définitivement de la réait, il abandonne le sujet au profit d’une image autonome faites de signes, de lignes, de couleurs et de proportions le tout dans un espace à deux dimensions qui se suffit à lui-même ce sera les premières compositions ovales.
Composition Ovale, 1913, Gemeentemuseum, La Haye.
De retour en Hollande il adopte un style caractéristique fait de lignes et de rectangles de différentes couleurs. Son approche de l’art abstrait prône une très grande rigueur dans la composition et un équilibre très prononcé entre les différents éléments des toiles. La simplification dans l’approche formelle de ses œuvres l’amène à n’utiliser que le blanc, le noir et les couleurs primaires (rouge, jaune et bleu).
Il fonde en 1917 avec Van Doesburg la revue De Stijl, qui inaugure l’émergence d’un courant très dynamique en hollande qui couvrira les arts décoratifs, l’architecture, la photographie et la peinture. Sa théorie du néoplasticisme prône l’utilisation uniquement de l’angle droit et des couleurs primaires. En 1919 ses premières œuvres « losangiques » Il poursuit ses recherches dans les années 20 produisant plusieurs toiles d’une très grande rigueur.
Théoricien inépuisable il rédige : Réalité naturelle et Réalité abstraite et le Néoplasticisme. De retour à Paris il fait parti du groupe Cercle et Carré et défend ses thèses avec passion. En 1938 il part pour Londres puis en 1940 New-York. Le choc culturel l’amène à modifier son approche plastique de la réalité réinventé, des lignes de couleurs évoquent la ville dans toute son exubérance, New-York City, 1942. Il meurt en 1944 à New-York.
New-york City 2, 1942
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