Picasso - Autoportrait face à la mort

Publié le 15 Avril 2013

Picasso autoportrait face à la mort

 

Les 15 dernières années de la vie de Picasso sont souvent appelées « Jacqueline ou la liberté du grand âge ».

Fatigué, vieillissant, sa dernière femme Jacqueline n’accepte plus que quelques rares visites dans leur dernière demeure : le Mas de Notre Dame de Vie à Mougins. Le peintre décide de se consacrer uniquement à son travail. Ces dernières années riment avec solitude. Matisse, Braque, Cocteau… :« tous ses amis sont morts » précise Jacques-Louis Binet. Mais Jacqueline est là pour le protéger.

Quelque temps après une opération de la vésicule biliaire qui se déroule avec succès, le peintre âgé de 85 ans en 1968 se remet au travail et grave quelque 360 burins en 6 mois. Les frères Crommelynck, graveurs venus l’assister, n’arrivent pas à suivre la cadence !

« Il développe deux thème dans ses gravures : le mousquetaire espagnol et une explosion d’érotisme » nous explique Jacques-Louis Binet. « Ses mousquetaires ont un côté jeune, revanchard, avec une certaine noblesse dans les jeux de capes, de chapeaux et d’épées. Mais il en fait aussi des voyeurs, obsédés par les femmes. Si l’érotisme a toujours apparu dans l’œuvre de Picasso, il est d’après Pierre Daix explosif dans ses gravures ».

Ses gravures se résument en trois mots : la femme, la mort et l’obsession sexuelle.

 

Source: http://www.canalacademie.com

 



Dora Maar, compagne de Picasso, restera à tout jamais « la Femme qui pleure », de 1937. « Pour moi elle est une femme qui pleure. Pendant des années, je l'ai peinte en formes torturées, non par sadisme ou par plaisir. Je ne pouvais que donner la vision qui s'imposait à moi, c'était la réalité profonde de Dora. » Picasso Picasso compose d'éblouissantes variations sur ses larmes, tandis que dans les yeux de Dora vont s'inscrire bientôt les bombardiers de Guernica. Après la destruction du […]


(The Solomon R. Guggenheim Foundation. 2011, ProLitteris, Zürich) En 1939, sujet allemand, Ernst est interné à Bargentière, puis au camp des Milles. Après la libération, Ernst émigre vers New York où il arrive en juillet 1941. L'année suivante, il épouse la milliardaire Peggy Guggenheim. C'est le début d'une grande période dans l'oeuvre de Ernst qui peint successivement L'Anti-Pape (1942), L'Oeil du Silence (1944), Cocktail Drinker (1945) et Noces Chimiques (1948). Max Ernst - Europe - […]

 

Rédigé par rafael

Publié dans #ART MODERNE

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