Paris - Jardins des Tuilleries
Publié le 7 Septembre 2014
Les Tuileries étaient autrefois un quartier de Paris, situé entre le palais du Louvre, la rue de Rivoli, la place de la Concorde et la Seine. Il doit son nom au fait que son emplacement était occupé auparavant par des fabriques de tuiles.
Aujourd'hui le site abrite un jardin public constituant le plus important et le plus ancien jardin à la française de la capitale et qui, autrefois était celui du palais des Tuileries, ancienne résidence royale et impériale, aujourd'hui disparu.
À partir de 1564, Catherine de Médicis, reine et veuve de Henri II de France et mère des Rois de France François II de France, Charles IX de France et Henri III de France et de la reine Margot, épouse de Henri IV, fit commencer la construction du palais des Tuileries, tout en débutant l'aménagement d'un jardin à l'italienne à l'ouest de celui-ci, constitué de six allées dans le sens de la longueur et huit dans le sens de la largeur, qui délimitaient des compartiments rectangulaires comprenant des plantations différentes (massifs d'arbres, quinconces, pelouses, parterres de fleurs, etc.). Une fontaine, une ménagerie et une grotte décorée par le célèbre céramiste Bernard de Palissy décoraient le jardin. Dans les années 1605-1625 furent ajoutées une orangerie et une magnanerie.
En 1664, Jean-Baptiste Colbert et Louis XIV ordonnèrent que le jardin soit entièrement redessiné par André Le Nôtre, qui s'était déjà illustré à Vaux-le-Vicomte. Le petit-fils de Pierre Le Nôtre, architecte de Catherine de Médicis et paysagiste, donna à celui-ci l'aspect qu'il allait conserver, dans ses grandes lignes, jusqu'à nos jours : il perça dans l'axe du palais une allée centrale délimitée à l'est par un bassin rond, à l'ouest par un bassin octogonal ; il construisit la terrasse du Bord de l'eau le long du Quai des Tuileries et la terrasse des Feuillants le long de la future rue de Rivoli ; enfin, il bâtit deux terrasses le long de la future place de la Concorde ainsi que deux rampes en courbe permettant d'y accéder.
De nombreuses statues de marbre vinrent par ailleurs orner le jardin. En 1719, l'entrée principale fut flanquée de deux statues d'Antoine Coysevox représentant Mercure et la Renommée chevauchant un cheval ailé.
Sous la Révolution, le jardin fut le témoin des grands événements dont le palais fut lui-même le théâtre, notamment la Prise des Tuileries le 10 août 1792. Le bassin rond fut utilisé pour la cérémonie de l'Être suprême le 8 juin 1794. On y avait placé des effigies représentant l'Athéisme entouré de l'Ambition, de l'Égoïsme, de la Discorde et de la Fausse-Simplicité. Maximilien de Robespierre y mit le feu, dans une apothéose de cris et d'applaudissements. Le cortège se dirigea ensuite vers le Champ-de-Mars. Le 10 octobre, ce même bassin accueillit le cercueil de Jean-Jacques Rousseau, drapé d'un drap parsemé d'étoiles (exhumé d'Ermenonville pour être porté au Panthéon).
Aux angles occidentaux du jardin, Napoléon III fera construire deux bâtiments identiques abritant respectivement :
- un jeu de paume au nord-ouest hébergeant de nos jours un musée d'art contemporain, la galerie nationale du Jeu de Paume ;
- une orangerie au sud-ouest accueillant aujourd'hui un musée d’Art moderne, le musée de l'Orangerie.
En 1870-1871 le Palais des Tuilleries fut incendié par les révolutionnaires, libérant la perspective depuis la cour du Palais du Louvre.
Dans le cadre de l'aménagement du musée du Louvre le jardin fut profondément réaménagé à la fin du XXe siècle.
Photos: lankaart (c)
Source: Wikipedia
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