Liang Kai - Un immortel, à l'encre éclaboussée

Publié le 28 Juillet 2014

Liang Kai portrait DrinkunCelestrial

 

Liáng Kai (fin du XIIe siècle-début XIIIe siècle) est un peintre chinois, également connu sous le surnom de Liang le fou. Il est né dans la province du Shandong et a travaillé à Lin An (aujourd'hui Hangzhou). Il aurait étudié avec le maître Jia Shigu.

 

Il vécut, en tant que peintre, comme le peintre Mu Qi, entre la Cour et l'un des monastères bouddhiques, du bouddhisme chan, sur le pourtour du lac de l'Ouest, au cours des dernières années de la dynastie Song et des premières années de la dynastie Yuan. L'œuvre poétique et la peinture de Su Shi (Su Dongpo) comme celle de Mi Fu furent, pour lui comme pour nombre de peintres lettrés, des références essentielles.

 

Lorsqu'il se fut retiré dans ce monastère il rechercha ouvertement l'inspiration créatrice dans l'alcool suivant en cela une tradition bien établie chez les lettrés. Parmi les quelques œuvres qui lui sont attribuées aujourd'hui « certaines furent réalisées pour la cour impériale dans un style qui suggérait l'essence du bouddhisme libre d'entraves ; d'autres furent exécutées dans le style (...) "simple ligne", (...) dérivé de Li Gonglin; d'autres dans le style abrégé, sommaire que les peintres bouddhiques doivent avoir revendiqué comme le leur. »  Il semblerait que cette peinture chan tend à mettre en avant les valeurs spirituelles de l'image par des procédés formels. Ce qui la rapprocherait, en termes de démarche, de la peinture de paysage, chez les peintres lettrés, qui vise à l'expression des idées par des effets de style et par des choix formels en parfait accord avec leur démarche spirituelle.

 

Un immortel, à l'encre éclaboussée (Pomo xianren) : un "Immortel", selon les codes de la tradition du taoïsme, est évoqué dans son style libre le plus poussé, jouant de la vitesse et de l'extrême économie de moyens. Liang Kai se conforme, ce faisant, à l'esthétique dite de la "retenue" (hanxu), qui exige des lettrés, peintres amateurs, qu'ils se détournent radicalement des procédés employés par les peintres professionnels. « Le peintre amateur use du seul trait calligraphique, de l'"encre éclaboussée" ; seule cette dernière technique est apte à transcrire le sens des choses. »

 

Source: Wikipedia

 

Rédigé par rafael

Publié dans #CHINE

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