Le Titien - Portrait d'Ariosto

Publié le 23 Décembre 2010

Le Titien Titian Portrait d' Ariosto

National Gallery 1510

 

Titien et Van Eyck élaborent séparément le prototype du portrait officiel de la période moderne.

 

Les artistes commencent à travailler en couches successives, d'abord un fond teinté, ombré ensuite en monochrome, donnant le modelé, puis recouvert de plusieurs couches de glacis autant de plans qui accrochent la lumière, le tout rehaussé en finition pour les détails par d'autres glacis localisés. Les peintres vénitiens sculptent progressivement la matière picturale et se mettent à dissoudre le contour des formes. Ils finissent par minimiser l'importance du dessin préparatoire. C'est l'origine de la controverse théorique entre l'école florentine qui prône la supériorité de la ligne et du dessin et l'école vénitienne qui lui oppose la touche et le coloris. Le succès de Titien réside dans son ingéniosité à marier ces deux innovations techniques. tout au long de sa carrière, on assiste dans ses œuvres à une transformation progressive de sa touche picturale, de plus en plus éclatée et de plus en plus vibrante.

 

Source: Wikipedia

 



National Gallery, Washington, 1512 Portrait de Bindo Altoviti, riche banquier florentin et ami de Raphaël. Cette oeuvre se singularise par sa chromatique et l'aspect dramatique du jeune homme qui tourne sa tête vers le spectateur. Ce portrait met en lumière la figure d’un des personnages les plus remarquables parmi les mécènes du XVIe siècle, le puissant et très riche banquier des papes Bindo Altoviti. Membre d’une ancienne famille florentine, aujourd’hui éteinte, Bindo Altoviti s’établit […]



Musée de la famille Czartoryski, Cracovie. 1490. Ce portrait de Cecilia Gallerani (1490), favorite de Ludovico Sforza (protecteur de Léonard à l'époque) dépasse de loin, par le dynamisme dans la représentation, les conventions en vigueur à Milan en ce qui concerne les portraits. La coiffure de la jeune femme souligne la perfection de son visage et la profondeur de son regard. L’hermine est le symbole de la pureté et de la vertu, mais elle fait aussi allusion à Ludovico Sforza. Leonard de […]


Rédigé par rafael

Publié dans #RENAISSANCE ITALIE

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