Johan Barthold Jongkind
Publié le 19 Avril 2013
Rotterdam
Dans les années 1860, Jongkind travaille et expose avec les peintres de l'école de Barbizon. Il a une grande influence sur Eugène Boudin et Claude Monet qu'il rencontre en 1862 lors de séjours communs à la Ferme Saint-Siméon à Honfleur, il construira une longue amitié avec ces trois peintres. Ses marines et scènes côtières ont une grande fraîcheur. Contrairement aux impressionnistes, il exécute ses toiles à l'atelier d'après ses croquis et ses aquarelles réalisés à l'extérieur. Il acquiert petit à petit la célébrité et les marchands d'art les plus célèbres du temps, tels Hector Brame ou Adolphe Beugniet, qui exposent ses toiles dans leurs galeries.
En août 1873, Jongkind découvre le Dauphiné. Il arrive à la gare de Chabons. Il réside alors à Pupetières avec le couple Fesser, son "bon ange", pendant une partie de l'année. Monsieur Fesser est cuisinier au service du marquis de Virieu. En 1878, il vient habiter à La Côte-Saint-André, village natal d'Hector Berlioz, pour y mener une existence paisible. Il produira, dans sa période dauphinoise, beaucoup d'aquarelles. Il n'est plus tenu à peindre de commande, il est au contact des habitants et des paysans qu'il croque. Sa sensibilité exacerbée l'amène à être interné à Saint-Egrève. Il est enterré à La Côte-Saint-André.
La Seine
Source: Wikipedia
Waldmüller (1793-1865) s'intéressa progressivement à la nature, et se mit à peindre des paysages. C'est dans ce genre que son style atteindra la plus grande originalité : son sens des couleurs et sa bonne connaissance de la nature l'aidèrent à réaliser quelques toiles remarquables. Waldmüller fut un temps professeur à l'académie des beaux-arts de Vienne, mais eut régulièrement des disputes avec l'élite viennoise en raison de ses critiques au sujet du système de l'académie, qu'il voulait […]
« …je m’arrêterai devant une toile huchée sur un chevalet, un paysage d’été où le soleil pleut furieusement sur un champ de blé. C’est là le meilleur paysage que je connaisse de M. Pissarro. Il y a sur ce champ un poudroiement de soleil, un tremblement de nature chauffée à outrance, curieux. » Huysmans, L’Art Moderne, 1883, Exposition des Indépendants en 1880. Octave Mirbeau - Camille Pissaro "On peut voir dans la galerie Durand-Ruel une exposition de cent toiles de M. Camille Pissarro : […]