Jan van Eyck - Les époux Arnolfini
Publié le 3 Septembre 2010
Jan van Eyck, 1434, 82 * 60 cm, peinture sur bois, National Gallery, Londres
Deux interprétations sont possibles de ce tableau: c'est soit un autoportrait du peintre avec sa femme, Marguerite. Pour P.-L.Bertrand, il s'agit de Jan et Marguerite Van Eyck avant la naissance de leur fils, ce qui expliquerait l'inscription: "Jan Van Eyck fuit hic" comme: "mon fils Jean fut ici dans le ventre de sa mère". Ou le mariage des Arnolfini. Dans ce cas, la phrase signifierait que le peintre était témoin du mariage. C'est la seconde proposition qui prévaut.
Dans tous les cas ce chef d'œuvre de la peinture flamande est une synthèse de la peinture de l'époque qui associe plusieurs éléments.
Le réalisme de la représentation, la peinture à l'huile utilisé dans le nord de l'Europe à l'époque, permet de rendre avec une grande minutie une multitude de détails, d'effets et de textures. Ainsi les fourrures, les tissus, le mobilier, les bijoux sont rendus de façon très minutieuse. Au fond le reflet des époux dans un miroir met en abime le tableau ouvrant la porte à une plongé dans une dimension hors du tableau.
Les Flamands s’enorgueillissaient du confort de leurs intérieurs, de leurs meubles et de leurs bibelots, et ils n’hésitaient pas à les faire figurer dans les tableaux, comme ici le chandelier, les meubles finement sculptés et décorés, les tissus etc.
Van Eyck souhaitait représenter la réalité le plus fidèlement possible, mais pour un spectateur moderne la scène paraît très artificielle en raison de la pose hiératique des personnages, y compris celle du chien. Aucun mouvement dans ce tableau dont les formes ont quelque chose de sculptural et dont l’atmosphère reste très théâtrale et dépourvue de spontanéité.
L’obsession de la perspective et de la lumière : elles caractérisent l’art de Van Eyck qui est un précurseur dans ce domaine. La lumière qui traverse la vitre modèle les formes avec délicatesse et crée la sensation d’espace ; le cadre architectonique et le recours au miroir au fond de la pièce donne l’illusion de la profondeur.
Le réalisme social est un autre élément fort de la peinture flamande, ici nul évocation d'une scène biblique ou mythologique, mais la simple représentation d'un intérieur bourgeois et d'un couple banal de marchands, la modestie du propos fait également la qualité du tableau, l'homme regarde l'homme et se projette dans son propre univers.
Source: Wikipedia
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