James Whistler - Venise
Publié le 9 Avril 2013
Le séjour à Venise de James Whistler, qui marque un nouveau tournant dans sa production, était motivé par une commande de marchands de la Fine Art Society, qui lui avaient demandé une suite de douze eaux-fortes sur des sujets vénitiens. Whistler resta plus d'un an à Venise, en donnant une vision très neuve au travers de cinquante eaux-fortes, cent pastels et moins d'une dizaine de peintures. Il n'hésite pas à s'aventurer sur les canaux ou dans les cours inconnus, à décrire la lagune de nuit et non sous le soleil. Il montre aussi une ville vivante, avec ses habitants et son activité quotidienne.
Ces œuvres, exposées à Londres, reçurent encore un accueil mitigé. Mais Whistler, instruit par le précédent ruskinien, développa alors une offensive multiforme pour imposer ses idées, par le biais de conférences (Ten O'Clock, 1885), d'articles, d'opuscules, de préfaces, sans compter la correspondance. Membre puis président de la Society of British Artists en 1886-1887, il combattit, avec un certain succès, mais en étant néanmoins, finalement, mis en minorité, les préjugés défendus au sein de la Royal Academy. En même temps il se préoccupait à nouveau d'acquérir une stature européenne, envoyant des tableaux au Salon de Paris (il avait cessé de le faire en 1867), aux expositions des XX, à Bruxelles, mais aussi à Dublin, à Munich ou à Amsterdam. Différentes collections publiques acquièrent ses peintures, Glasgow, en 1890, Philadelphie, en 1895, et surtout le musée du Luxembourg, à Paris, en 1891, à l'instigation du critique Théodore Duret, mais également de Mallarmé et de Monet.
Source: Universalis.fr
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