Edward Hopper
Publié le 21 Décembre 2010
Edward Hopper (1882-1968) est le peintre de la ville moderne, des solitudes nocturnes, des mornes chambres d’hôtel, des rues désertes, de ce quotidien qui nous enferme dans la solitude. Illustrateur du quotidien, il a réussi à travers un réalisme sans concession a créée un univers envoûtant et d’une très grande intensité. Hopper reste le peintre qui a su le mieux exprimer le vide, le silence, l’ennui. Ses cadrages très cinématographiques fixent l’attente d’un instant qui n’arrive pas, d’un devenir qui ne se concrétise pas. Après un séjour en France au début du XXe siècle il commence à exposer à New-York en 1920, il voyage beaucoup durant les années 30, sa première rétrospective a lieu en 1933, depuis il symbolise une certaine vision de l’Amérique et reste l’un des grands peintres du XXe siècle.
Dorothea Lange (1895-1965) est la photographe américaine la plus connu de l’entre-deux guerres. Elle travaille durant cette période pour la FSA ( Farm Security Administration) et participe au témoignage accablant sur les désastres sociaux créé par la crise de 29 dans les campagnes américaines. Ce portrait de 1936 est devenu une icône de la photographie, prise en Californie elle montre une mère, migrante, victime de la grande dépression.