Delacroix - La Liberté guidant le peuple
Publié le 13 Août 2010
Musée du Louvre, Paris, 1831
La Liberté guidant le peuple est un tableau d'Eugène Delacroix représentant les trois glorieuses présenté au public au Salon de Paris de 1831. Il a été reproduit sur des timbres postaux français et, de 1978 à 1997, sur le billet de banque de cent franc français. Il est également devenu un symbole de la France, de la démocratie et de la République.
Eugène Delacroix écrit à son frère le 18 octobre 1830 : « Si je n’ai pas vaincu pour la Patrie, au moins peindrai-je pour elle... ». Cette œuvre représente les Trois Glorieuses, un soulèvement populaire contre Charles X, qui dura trois jours, les 27, 28 et 29 juillet 1830. Charles X ayant instauré des lois liberticides, le peuple se révolta puis le renversa. Louis-Philippe le remplaça dans la « Monarchie de juillet ».
L'artiste lui-même appartient à une longue lignée de grands révolutionnaires, qu'a produite le « pays des révolutions ». Mais Delacroix lui-même n'a rien d'un révolutionnaire. De son propre aveu, il a traversé les événements de juillet 1830 comme « un simple promeneur ». Il est cependant établi qu'il s'est rendu au Louvre pour protéger les collections des combats. Delacroix n'acceptait pas les normes de l'Académie. En peinture, il ne s'intéressait guère aux styles grecs et romains avec l'insistance sur le dessin et l'imitation des statues antiques. Delacroix privilégiait la couleur au dessin, l'imagination au savoir, la spontanéité du geste sur la maîtrise. Il voyageait beaucoup au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les esquisses qu'il ramena lui fournirent un grand répertoire de thèmes (chasse au lion, scènes de guerre...).
Il s'agit d'une œuvre pleine de vitalité, d'action et d'audace. C'est l'union du peuple des faubourgs et de la bourgeoisie révolutionnaire, représentés par les personnages respectivement à la gauche et à la droite de la Liberté (de sa place).
Les romantiques jouent beaucoup sur l'atmosphère. Ici, Delacroix joue sur un registre patriotique en restreignant volontairement sa palette de couleur et disséminant partout dans le tableau les trois couleurs du drapeau national: bleu, blanc, et rouge. C'est ce qu'on appelle un leitmotiv. Il produit ici un effet d'identification: on se sent appelé, on sent qu'on fait partie du peuple - même si celui-ci est dépeint sous des traits ambigus.
La Liberté unit les deux peuples : les faubourgs et la bourgeoisie révolutionnaire. Même s’ils s’opposent par nature, les deux peuples veulent tous les deux la liberté.
Source:
La Liberté guidant le peuple. (2010, juillet 16). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 16:07, août 2, 2010 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Libert%C3%A9_guidant_le_peuple&oldid=55276315.
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