Debat-Ponsan - Le Massage au Hammam

Publié le 5 Juillet 2013

Debat Ponsan Hamam

 

Élève de Cabanel, célèbre pour ses portraits de la grande bourgeoisie et des hommes politiques parisiens, ses peintures d'histoire de l'Antiquité et ses scènes de la vie paysanne. Républicain, ancien combattant de la guerre de 1870, Debat-Ponsan s'engage dans la lutte pour la réhabilition du capitaine Dreyfus.

 

Sa production des premières années après sa formation reste le grand genre appris à l'école, la peinture d'histoire qu'il développe au Salon est censée exalter l'ordre moral et montrer la vertu sociale et éducatrice de l'art. Debat-Ponsan y exprime souvent le tragique et le pathétique dans des compositions savantes qui gagneront peu à peu en réalisme. De ces six participations au Grand Prix de Rome il ne remportera qu' un premier second grand prix pour La Captivité des Juifs à Babylone aujourd'hui perdu. Il bénéficie de ses premiers achats par l'État comme en 1875 une somme de 2000 francs pour son tableau Daniel dans la fosse aux lions qui trône aujourd'hui dans la cathédrale de Mirande ou bien l'année suivante La Fille de Jephté l'un des plus beaux tableaux d'histoire du peintre et entré au Musée des Beaux Arts de Carcassonne. En 1877 il voyage en Italie grâce à une somme de 4000 francs qui lui est accordée par l'Académie. Il vit alors de différents travaux de peinture et à partir de 1880 deviendra un portraitiste mondain. En 1882-1883 il effectue un voyage à Istanbul accompagné de ses deux beaux-frères Jules-Arsène Garnier et Henri-Eugène Delacroix (homonyme du grand peintre Delacroix), après l'Italie c'est un orient pittoresque qui dévoile sa lumière au peintre, il peindra en 1883 Le Massage, Scène de Hamam, conservée au Musée des Augustins à Toulouse, ce corps nu entièrement abandonné aux mains expertes d'une masseuse et offert au spectateur dégage une forte tension érotique.

Suivent des commandes pour des portraits de ministres, généraux dont celui du général Boulanger ministre de la guerre à la célèbre Revue de Longchamps, ambassadeurs, portraits mondains de femmes du monde et de personnalités parisiennes de la haute bourgeoisie dont la plupart sont toujours conservés par ces familles, portraits de personnalités du Sud-Ouest, Pedro Gailhard, directeur de l'Opéra et sa maîtresse Emma Sandrini dans Portrait de Mme Sandrini dans la ballet de la Maladeta, aujourd'hui tous les deux dans les collections du Musée de l'Opéra de Paris. Quelques belle toiles de réunions de famille d'une grande sensibilité, Une séance de musique chez les Antonins commande de proches ou d'amis, de membres de sa famille Les Tantines à Préousse Dans ma serre, Portrait de Jeanne en communiante, Robert et Jeanne Debré à Nazelles.

 

Source: Wikipedia

 

Rédigé par rafael

Publié dans #ECLECTISME XIXe

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