Jacques-Louis David

Publié le 17 Novembre 2010

David - Madame Récamier

David - Madame Récamier

David - La mort de Socrate

David - La mort de Socrate

David (1748-1825), élève de Vien, Prix de Rome en 1774, part pour l’Italie en cette fin du XVIIIe siècle et très vite met en place un style typiquement néo-classique qui trouve son inspiration dans les grands thèmes de la Rome Antique, dans l’exaltation des valeurs morale de cette antiquité et dans l’exécution de toile de grand format où prédomine le dessin.

De retour en France en 1781 il est rapidement reçu à l’Académie en 1785. C’est en 1785 qu’il livre le Serment des Horace, dernière commande de l’ancien régime et manifeste du nouveau style néo-classique. Poussé par le parti de la Révolution David devient très vite l’illustrateur des événements de son époque, le Serment du Jeu de Paume est le premier tableau qui rompt avec l’inspiration antique. Suivront de nombreux portraits des personnages marquant de la révolution française en cours : Madame de Pastoret, Madame Trudaine, Lavoisier et sa femme, Marat assassiné. Sa peinture devient extrêmement réaliste et émouvante, ainsi la Mort de Mara.

Après Thermidor il est incarcéré, rendu à la liberté il se met au service du jeune Bonaparte, le Bonaparte au mont Saint-Bernard de 1800 est une véritable image de propagande réalisé en plusieurs versions aujourd’hui à Berlin, Versailles, La Malmaison, etc.… Peintre de l’empire, son œuvre la plus monumentale restera le sacre de Napoléon.

« J'y dessinai l'ensemble d'après nature, et je fis séparément tous les groupes principaux. Je fis des notes pour ce que je n'eus pas le temps de dessiner, ainsi on peut croire, en voyant le tableau, avoir assisté à la cérémonie. Chacun occupe la place qui lui convient, il est revêtu des habillements de sa dignité. On s'empressa de venir se faire peindre dans ce tableau, qui contient plus de deux cents figures... »

Il réalisera également de nombreux portraits pendant l’Empire, de Napoléon mais aussi du Général Gérard, du Comte de Turenne, de la Comtesse Daru, entre-autres.

Après la restauration il s’exile à Bruxelles et ne reviendra plus en France, il y meurt en 1825. Légende de son vivant il reste le peintre de la révolution et de l’empire et le maître du style néo-classique.

 
David - Le Sacre

David - Le Sacre

Rédigé par rafael

Publié dans #NEO-CLASSICISME

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