Dado - Peintures
Publié le 6 Août 2012
Miodrag Djuric, dit « Dado », né le 4 octobre 1933 à Cetinje (province du Monténégro, Yougoslavie1, et mort à Pontoise, France, le 27 novembre 20102, est un peintre, dessinateur, graveur, sculpteur.
Arrivé en France en 1956, il se fait très rapidement remarquer par Jean Dubuffet qui le présente à Daniel Cordier. Celui-ci deviendra alors son principal marchand pendant plusieurs années et participera à la mise en place de sa renommée internationale.
L’œuvre peint et dessiné de Dado s’étend sur presque six décennies. Ses toiles, généralement de très grand format, sont pour la plupart des huiles, mais il a également réalisé des peintures acryliques sur des supports divers tels que le bois et le métal.
Même si son univers pictural est facilement reconnaissable, son style tout comme sa technique picturale ont considérablement évolué au fil des années. Dans une recherche constante de l’énergie dans cet univers organique, l’artiste abandonne progressivement une technique valorisant la palette des nuances et le souci du détail au profit de compositions aux couleurs plus tranchées et au dynamisme plus intense. Les Limbes ou Le Massacre des Innocents (1958-1959), La Grande Ferme (hommage à Bernard Réquichot) (1962-1963), Le Diptyque d’Hérouval (1974) et L’École de Prescillia (2001-2002), toutes conservées au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne (Paris), témoignent de cette évolution.
À partir des années 1990, Dado s’investit dans des projets ambitieux de peintures murales. Ses réalisations les plus abouties sont le blockhaus de Fécamp, l’ambassade de la IVe Internationale à Montjavoult, Les Orpellières (une ancienne cave vinicole près de Sérignan, dans l’Hérault) et Le Jugement dernier dans la chapelle Saint-Luc, à Gisors (Eure), ancienne léproserie.
Le dessin fut le médium de prédilection de Dado dès ses débuts. Il privilégia d’abord la mine de plomb et l’encre de Chine. Au fil du temps, il recourut également à des techniques mixtes en utilisant à la fois la gouache, la mine de plomb et l’encre de Chine, réalisant notamment d’imposants collages.
Source: Wikipedia
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