Akbar - L'apogée de l'empire Moghol
Publié le 12 Novembre 2013
Porte sud du mausolée d'Akbar à Sikandra
Jalâluddin Muhammad Akbar, (1542-1605) dirige l'Empire moghol de 1556 jusqu'en 1605. Il est généralement considéré comme le plus grand - akbar en arabe - Moghol.
Akbar fait preuve d'un grand talent d'administrateur et continue le travail de réorganisation commencé par Sher Shâh Sûrî, qui avait chassé son père hors de l'Inde. Il divise son territoire en 15 provinces, avec à la tête de chacune un gouverneur militaire, le Nawâb Nazîm, et un administrateur civil, le Dîwân qui en contrôle les finances. Il établit un impôt sur les terres agricoles correspondant au tiers de la valeur de la récolte. Tolérant en matière de religion, il abolit, en 1563, la jiziya, l'impôt levé en terre d'Islam sur les non-musulmans, les taxes sur les pèlerinages; il épouse une princesse hindoue, Mariam az-Zamânî, la fille du râja d'Amber Bihârî Mal, mère de son fils et successeur Jahângîr, et accueille des hindous dans son administration et ses armées, ce qui lui entraînera des alliances avec les royaumes Rajputs.
À partir de 1561, il réforme l’administration de l’empire. Il charge l’eunuque Itimad Khan (Khwaja Malik I'timad Khan) d’accroître les rentrées du pouvoir central aux dépens des gouverneurs de province. Pour réaliser la centralisation, Akbar doit mettre au pas les factions ethniques, les oulémas et enfin les clans centre-asiatiques. Le système de l’iqtâ est supprimé. L’administration peut prélever directement les impôts et payer en espèces les dignitaires de l’Empire. Devant une grande révolte provoquée par ces réformes, Akbar devra revenir en arrière dans les années 15802.
D'une grande ouverture intellectuelle et religieuse il invite des représentants des grandes religions à débattre devant lui de questions religieuses. Des jésuites de Goa y sont également invités. De ces débats et recherches, il tire, en 1581, une religion de la lumière appelée Dîn-i-Ilâhî, idéologie religieuse syncrétiste empruntant à l'Islam, au Christianisme et surtout au Jainisme. Il espérait promouvoir cette religion comme facteur unifiant de son empire. Il autorise à nouveau la construction de temples hindous mais interdit la satî, le suicide des veuves.
Fatehpur-Sikri
Pour célébrer sa victoire sur le Gujerat, il ordonne la construction (1569-1576) d'une nouvelle capitale à Fatehpur-Sikrî, près de Āgrā, où il fait créer un nouveau style architectural mélangeant les influences musulmanes et hindoues. Akbar élabore un véritable rituel de cour. À Fatehpur-Sikrî, ses apparitions en public sont programmées et il traître les affaires courantes dans un hall ouvert à tous (cérémonie du darbar). Il fait de nombreuses réformes administratives et prend des mesures en faveur des paysans. Fatehpur-Sikrî est rapidement abandonnée car manquant gravement d'eau (1586). Il s'installe à Lahore, plus près de régions instables. Il attire des peintres en miniatures persans.
Les dernières années du règne d'Akbar sont marquées par les rébellions fréquentes de son fils Salim, le futur empereur Jahângîr. Il meurt à Āgrā le 27 octobre 1605 de dysenterie. Un superbe mausolée en marbre blanc et grès rouge élevé par son fils à Sikandra au nord-ouest de la ville, recueille sa dépouille. Sa tombe sera profanée par les Jâts, des agriculteurs révoltés, et ses restes dispersés.
Source: Wikipédia
Photos: Lankaart
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