Nicolas Poussin - Eliézer et Rébecca
Publié le 1 Juin 2013
Nicolas Poussin, Musée du Louvre, Paris
Nicolas Poussin (1594-1665) est l’un des grands peintres du classicisme français. Si il commence sa carrière à Paris, c’est à Rome, où il s’installe en 1624 qu’il va atteindre sa plénitude. Il développe un style basé sur une conception rigoureuse de la composition, des couleurs de la mise en scène de ses personnages. Chaque tableau a été pensé, réfléchit, la peinture pour Nicolas Poussin est « cosa mentale ». Après un retour mouvementé à Paris, il s’installe définitivement à Rome où pendant 25 ans il va produire une œuvre foisonnante, toujours empreinte de la même obsession pour la maîtrise absolu du sujet.
Son œuvre aura une grande influence sur la peinture française du XVIIe mais également sur la peinture européenne à la fin du XVIIIe et au XIXe.
"Nous marchons. J'allois la tête baissée, selon mon usage; lorsque je me sens arrêté brusquement, et présenté au site que voici. A ma droite, dans le lointain, une montagne elevoit son sommet vers la nue. Dans cet instant, le hazard y avoit arrêté un voyageur debout et tranquille. Le bas de cette montagne nous etoit dérobé par la masse inter posée d'un rocher. Le pié de ce rocher s'etendoit en s'abaissant et en se relevant et separoit en deux la profondeur de la scène. Tout a fait vers la […]
Acte 2 , Scène 2 Don Rodrigue À moi, comte, deux mots. Le Comte Parle. Don Rodrigue Ôte-moi d'un doute. Connais-tu bien Don Diègue ? Le Comte Oui. Don Rodrigue Parlons bas ; écoute. Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu, La vaillance et l'honneur de son temps ? le sais-tu ? Le Comte Peut-être. Don Rodrigue Cette ardeur que dans les yeux je porte, Sais-tu que c'est son sang ? le sais-tu ? Le Comte Que m'importe ? Don Rodrigue À quatre pas d'ici je te le fais savoir. Le Comte Jeune
Londres, The National Galler. 1620. Il s'agit d'une des toiles les pus étrange de la période sévilliane de la carrière de Vélazquez. Au premier plan sur la table une nature morte assez classique est mise en valeur par la lumière qui éclaire les visages des deux femmes. la femme la plus agée indique du doigt une scène qui apparait dans le reflet d'un miroir ou à travers une fenêtre. La scènne au fond représente Marie écoutant la parole du Christ, tandis que Marthe s'affaire en cuisine. […]