Fragonard - Portraits de fantaisie

Publié le 24 Mars 2012

Diderot, Musée du Louvre Paris
 

Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) se présente à l’Académie en 1752, puis part à Rome de 1757 à 1761. A son retour il est reçu à l’Académie en 1765. Sa peinture à son début est jugé libertine et mondaine. En fait Fragonard défend une peinture sensuelle et généreuse, son geste est rapide, ses œuvres flamboyantes, intenses.


 Les deux portraits celui de Diderot et celui de l’abbé sont des preuves incontestables de son génie, on y ressent toute la fougue du peintre, le pinceau survole la toile, le portrait de l’abbé aurait été exécuté en 1 heure par l’artiste, preuve de son génie, de la sureté de son art. On appellera ces portraits, des portraits de fantaisie « fa presto » (exécuté rapidement en italien), la spontanéité est mise à l’honneur. On retrouve dans cette touche la même sensibilité que Frans Halls, cette même fougue. Cette peinture si généreuse accompagne les derniers fastes de la cour, la vague néo-classique porté par David plongera le peintre et sa peinture dans l’oubli.


 

Portrait de fantaisie Musée du Louvre Paris

 

Rédigé par rafael

Publié dans #ROCOCO

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