Egypte - le temple de Louxor

Publié le 24 Septembre 2011



Le temple de Louxor était destiné au dieu Amon.

Au bord du Nil, ce temple offre un spectacle unique. Les premiers éléments du temple furent édifiés à le demande du pharaon Amenhotep III. Cet édifice original comprenait un naos, le sanctuaire de la barque, la salle des offrandes et une antichambre. L'ensemble est précédé d'une salle hypostyle ouverte sur une cour carrée : la cour solaire. 

Une colonnade impressionnante, haute de 20 mètres, accueille les visiteurs.


Ramsès II, l'autre grand bâtisseur de Thèbes, ajoutera le pylône, dont le parvis était orné de six colosses : quatre debout et deux assis, tous à son nom, ainsi que deux obélisques et une deuxième cour à portiques, d'un style typique de la XIXe dynastie, avec ses colonnes massives qui rappellent celles des bas-côtés de la salle hypostyle de Karnak. Il l'orna ici encore de colosses, alternant avec les colonnes, tandis que deux autres colosses assis, à son effigie, précédaient l'entrée de la colonnade processionnelle d'Amenhotep III.

 

 

Thèbes semble avoir été délaissée, sinon malmenée, par les conquérants assyriens et perses et le développement du temple fut abandonné.

Alexandre le Grand réaménagea la salle de la barque, faisant notamment enlever les quatre colonnes qui soutenaient le plafond. On peut encore voir l'emplacement des bases de ces colonnes dépassant sous les premières assises de la chapelle. Celle-ci forme, avec la chapelle que Philippe Arrhidheus fit reconstruire pour le temple d'Amon-Rê à Karnak, un exemple irremplaçable de l'architecture divine de cette période de transition historique pour la ville de Thèbes.


Le temple de Louxor est en quelque sorte le complément méridional du grand temple d'Amon à Karnak. Situé à un peu plus de deux kilomètres l'un de l'autre, les deux temples étaient autrefois reliés par un dromos bordé de sept cents sphinx à tête de bélier et de stations ou chapelles reposoirs où s'arrêtaient les barques de la triade thébaine lors de la grande fête d'Opet.


Sous le règne de Nectanébo Ier, cette allée cérémonielle fut complétée par des sphinx à visage humain (ou androsphinx) du côté du temple de Louxor. Le dromos constituait l'articulation principale de la ville qu'il traversait du nord au sud, la divisant en un quartier ouest bordant le Nil où se trouvait le port, ses quartiers populaires et celui des artisans, et un quartier est, probablement plus résidentiel, qui s'étalait entre les grandes enceintes des principaux temples et contenait de nombreux sanctuaires répartis le long des grandes allées pavées qui quadrillaient la cité.

 


Construit autour du sanctuaire d'Amon-Min et de la chapelle reposoir qui accueillait la barque sacrée portant l'effigie de l'Amon de Karnak lors de sa sortie annuelle, le temple de Louxor était consacré au mystère de la vie que le dieu Amon, en tant que Nil bienfaisant, renouvelait chaque année.

En effet, lors de la grande fête d'Opet, le dieu quittait sa demeure de Karnak en compagnie de son épouse Mout et de leur fils Khonsou : le dieu lunaire et ils se rendaient par voie fluviale à Louxor. Là, le dieu, rejoignant sa forme fertile, Amon-Min, retrouvait sa vigueur ; puis, au terme de réjouissances qui duraient onze jours à l'origine, il revenait, toujours en compagnie de sa famille divine, vers Karnak en empruntant cette fois le grand dromos.
La cérémonie était menée par Pharaon en personne qui, tout en se régénérant lui-même au contact du dieu, présidait ainsi au cycle du renouveau éternel symbolisé par l'arrivée de la crue du Nil au devant de laquelle Amon s'avançait.


De ce fait, Louxor est un des plus anciens lieux de prière au monde. En effet, l'affectation du site est restée quasiment ininterrompue pendant plus de 3500 ans : étrange persistance d'un lieu de culte dont la splendeur n'a cessé d'accompagner le visiteur, malgré les soubresauts de l'histoire des hommes.

À certaines heures de la journée, et plus spécialement le Vendredi, l'appel à la prière du muezzin résonne dans les colonnades du temple et rajoute une atmosphère religieuse à ces vieilles ruines, quelque peu romantiques, de Thèbes.




Source: Wikipedia.

Photos: (c) Lankaart

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Rédigé par rafael

Publié dans #EGYPTE ANTIQUITE

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