Fernand Léger - La femme en bleu

Publié le 12 Janvier 2019

Fernand Léger - La femme en bleu

Fernand Léger - La femme en bleu

À l’origine, le cubisme se trouvait imprégné d’une profonde méfiance dans la perception humaine de la réalité du monde visible. Dans l’œuvre de Fernand Léger, le cubisme s’est converti en un art d’acceptation. Petit-fils d’agriculteurs normands et fils d’un éleveur d’animaux ; de corps massif mais d’apparence curieusement charmante, Léger a chanté les gloires du monde technologique d’une manière peu intellectuelle et ingénue. Installé à la Ruche à Montparnasse, il avait rencontré Delaunay, Chagall, Soutine, M. Jacob et Cendrars. L’exposition de Cézanne au Salon d’automne fut déterminante pour son art et il abandonne ses premières expériences impressionnistes et fauves. Contrairement à Picasso et à Braque, il utilise dans sa période cubiste des couleurs vives et impulse mouvement et dynamisme à ses compositions. Peu à peu, il organise l’opposition des valeurs des lignes et des couleurs contraires (« Le Réveille-matin ») uniquement avec des formes géométriques peintes avec de couleurs pures. L’art de Léger représente une évolution nette et personnelle du cubisme et de la première étape constructiviste.

Léger porte l’accent sur les volumes et le mouvement (« Nus dans la forêt », 1909-1910). Au Salon des Indépendants de l’année 1911, Léger se fait remarquer avec ce tableau. Le critique d’art Louis Vauxcelles parle à propos de l’art de Léger non plus de cubisme mais de tubiste. Cette dénomination ne plaisait pas au peintre qui déclarait s’être jeté de toutes ses forces du côté opposé à l’impressionnisme. Il connut maintes périodes de découragement. Il dira ainsi qu’il s’était battu deux ans avec la plasticité des « Nus dans la forêt ». Dès 1912, avec « La femme en bleu », il réintroduit les couleurs franches et pures.

Aparences.net

Rédigé par rafael

Publié dans #ART MODERNE

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