Emile Loubon
Publié le 29 Mai 2018
La ruine de son père le rappelle brusquement à Aix en 1845. Son oncle, adjoint à l'École des beaux-arts de Marseille, parvient à le faire nommer à la direction de l'école pratique de dessin de Marseille en 1845, fonction qu'occupait Augustin Aubert depuis 18102. Il marque l'école par sa volonté d'instruire ses élèves à une recherche plus naturelle des modèles vivants et suscite l'admiration. Dans le même temps, Loubon fonde dans cette ville en 1846 le premier salon du Cercle des amis des arts, qui donne lieu à une exposition de peintres français réunissant 200 tableaux ; on y trouve des toiles d'Eugène Delacroix, Camille Corot, ou Prosper Marilhat. Il recommence en 1847 mais l'année suivante, les événements politiques suspendent l'opération.
En 1849, il part quelque temps en Orient, où il puisera des sujets d'œuvres d'inspiration orientaliste. Il en rapportera notamment une Vue de Nazareth. En 1853, il présente trois toiles au Salon de Paris dont Vue de Marseille prise des Aygalades, un paysage de très grand format où figure une scène de genre pastoral d'une réelle intensité et un souci du détail vrai : le fond du tableau montre par exemple des cheminées d'usines fumantes. Malgré l'usage qu'il faisait du bleu, Loubon détestait cette couleur. Sur la fin de sa vie, ses bleus tourneront d'ailleurs au gris-bleu et au brun.
Sa femme ne joua pas un rôle positif sur lui. Selon Brahic-Guiral, « très belle, très gâtée par celui qui lui passait tous ses caprices d'enfant ingrate, l'ancien modèle ne sut pas donner à l'artiste un intérieur reposant »4. Les dernières années de Loubon sont marquées par une certaine aigreur face à ses contemporains. Il dira un jour : « J'ai toujours été exploité par la société et il n'est forme que l'on n'ait employé pour me soutirer quelques-unes de mes œuvres ou quelques-uns de mes dessins, me mettant à contribution pour un décor ou pour composer un travestissement. » Malade de longues années, il finit par succomber à un cancer des intestins le 3 mai 1863.
Source: Wikipedia
Gustave Klimt - Espoir 2 - LANKAART
Gustav Klimt "Espoir 2" , 1907 - 1908, Museun of Modern Art New York. (c) Visipix.com Bel écho à "Espoir 1" vision sans ménagement de l'enfantement, "Espoir 2" nous ouvre de nouveau une fenêtre...
" ...M. Degas... est, à coup sûr, parmi les peintres qui ont suivi le mouvement naturaliste, déterminé en peinture par les impressionniste et par Manet, celui qui est demeuré le plus original ...
http://www.lankaart.org/article-huysmans-degas-78561041.html