Dali - Apothéose du dollar
Publié le 6 Mai 2018
Salvador Dalí peignant Gala dans l’Apothéose du dollar plus connue sous le titre L’apothéose du dollar est une œuvre de grande dimensions (400 × 300 cm) peinte par Salvador Dalí en 1965.
La toile a été qualifiée de réponse à l’anagramme d’André Breton « Salvador Dali – Avida dollars ».
On note au premier plan des colonnes saloniques ondulantes et des hommages picturaux à Diego Vélasquez, Francisco de Goya, Johannes Vermeer, Ernest Meissonier et Goethe, en plus de l’omniprésence du symbole du dollar américain imbriqués dans l’image de Gala transformée en Vénus et du propre artiste déguisé en Vélasquez.
La toile est considérée comme une œuvre clef de l’artiste qui conclut une période de travail de 1941 à 1970. Antoni Pitxot, artiste surréaliste et ami de Dalí, la définit comme « la plénitude et en même temps la compilation de toute une vie de l’artiste »
Source: Wikipedia
Dans cette toile, comme dans son Théâtre-Musée, Dalí exprime toutes les tendances, les mythes et les obsessions qui l’ont accompagné tout au long de sa vie. Rappelons-en quelques-uns : Duchamp à gauche habillé en Louis XIV avec le joueur de luth de Watteau sur la tête. José Nieto, le « logeur » de Las Meninas, qui apparaît jusqu’à trois fois. À côté de Duchamp-Louis XIV, le profil d’Hermès de Praxitèle, avec sur l’ombre de son nez, la figure de Goethe et sur la commissure des lèvres, le portrait de Vermeer de Delft. À droite, Dalí fait son autoportrait, comme Vélasquez, en train de peindre Gala ; à côté de celle-ci apparaît la double image du visage de Béatrice de Dante, qui est en même temps un Dom Quichotte agenouillé. Au-dessus, on peut contempler les armées vaincues de Napoléon, alors que dans la partie supérieure gauche, on distingue les soldats de la bataille de Tétouan en plein effort (réminiscences de Meissonier pour les uns, de Fortuny pour les autres ) .
Ici Salvador Dali
Nommé par un anagramme par André Breton :
Avida Dollars
Lequel anagramme avait été fait avec une petite mauvaise intention
Croyant me gêner.
Au contraire, c’était le mot magique
Qui a fait que depuis ce moment
Les dollars ont plu sur ma tête
Comme une véritable divine diahrrée.
Ce qui fait que depuis je m’endors chaque nuit
De plus en plus entouré de satisfaction
Parce qu’il y a rien au monde
Qui me procure autant de satisfaction
Que sentir cette pluie monotone et divine de dollars.
Mais il y a un autre côté qui amusera tous les gens qui m’écoutent
C’est que justement, Auguste Comte, le grand philosophe français
Au moment d’inventer sa nouvelle religion positiviste
Il avait dit, avant de commencer cette religion :
“Il faut que nous comptions avec les banquiers”
Or ça c’est quelque chose d’apothéosique
Et qui prouve que sans banquiers il n’y a même pas de religion.
Tout le Moyen Age a été basé sur la transmutation de la matière vile en or
Puisque l’unique façon de spiritualiser la matière
C’est de l’aurifier.
Or, aussitôt que quelque chose devient de l’or
Devient de la puissance e-spirituelle.
Et dans un monde dans lequel il y a de plus en plus d’impuissance,
Il faut vraiment que l’or qui reconstitue cette barre de Jasé
Qui va de la terre vile au ciel par la transmutation de l’or.
Dali - Métamorphose de Narcisse - LANKAART
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http://www.lankaart.org/2015/03/dali-metamorphose-de-narcisse.html