Alexandre Roubtzoff

Publié le 13 Mai 2018

Tunsie - Femmes

Tunsie - Femmes

Orientaliste « ethnographique », Roubtzoff refuse les excentricités du genre mais réalise une série de nus où le peintre applique les recettes de la tradition occidentale à des modèles européens et orientaux. Dans son journal écrit à la fin de sa vie et les quelques articles qu’il rédige pour la revue Tunisie (« Un quart de siècle en Tunisie », 1938), il défend un Orient résolument fidèle à ses traditions : « un peintre arabe ne doit pas oublier qu’il est arabe et non pas Von Dongen. Ni Cézanne non plus. L’Arabe doit conserver intacte sa mentalité musulmane, même s’il fréquente Montparnasse ». En 1924, lors d’un voyage en Turquie, ce pourfendeur du modernisme peint surtout la ville de Brousse « plus séduisante que Constantinople trop ravagée par les incendies [...] et le tourisme ».

De son vivant, les achats par l'État et plusieurs expositions à Tunis et en métropole lui ménagent une place importante dans la vie artistique de la colonie, évidemment à contre-courant de Boucherle et de l'École de Tunis. En 2010, un hommage officiel lui fut rendu en Tunisie avec l'exposition « Roubtzoff et la médina » - 48 dessins minutieusement réalisés en 1944, ainsi que quelques toiles, représentatives d’un art dont la mémoire fut entretenue dès la mort de l’artiste. Roubtzoff, dont les toiles ornent encore nombre de résidences officielles, est aujourd’hui le peintre tunisien le mieux coté sur le marché de l’art. Ses œuvres les plus importantes sont signées et datées en français et en arabe.

Wikipedia

 

 

 

Rédigé par rafael

Publié dans #ART DECO

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