Ingres
Publié le 8 Février 2018
Ingres (1780-1867) commence sa carrière comme élève de David. Grand prix de Rome en 1801 il ne partira pour la Villa Médicis qu'en 1806. Pendant ces cinq années d'attente il peint de nombreux portraits, il affirme à cette époque sa rigueur classique, son sens de la psychologie et son attrait pour les singularités. A Rome, de 1806 à 1810, il continue à produire des portraits tout en composant des tableaux historiques ou mythologiques.
Malmené par la critique parisienne qui lui reproche son naturalisme, Ingres reste à Rome et continua à peindre de nombreuses œuvres, dont La Grande Odalisque en 1814.
Résolu à revenir en France, il accepte d'exécuter pour la Cathédrale de Montauban Le Voeu de Louis XIII qu'il présente au salon de 1824. Ce pastiche de Raphaël connut un triomphe et permet à Ingres de s'installer à Paris. Il devient vite le porte-drapeau de la tradition face au romantisme. En 1835 face aux nombreuses critiques, Ingres, élu à l'Institut, repart pour Rome afin d'y diriger l'Académie de France.
Il retourne à Paris en 1841 après le succès de Stratonice et Antiochus et devient dès lors le chef de l'école classique face notamment à Delacroix. Il multiplie les portraits, les scènes de genre et historiques ou de mythologie.Le couronnement de son oeuvre reste l'admirable composition du Bain Turc en 1863.
François-Xavier Fabre - La mort d'Abel - LANKAART
François-Xavier Fabre - La mort d'Abel Loué par la critique lors de sa présentation à Paris au Salon de 1791, ce tableau témoigne brillamment des ambitions du jeune Fabre alors considéré com...
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