Fabre - Canova

Publié le 31 Janvier 2018

Fabre - Canova

" Sublime miroir aux dires véridiques ! » s'exclame le poète Alfieri devant son portrait réalisé par Fabre en 1793, actuellement conservé à Florence à la Galerie des Offices, ajoutant : « On aurait dit qu'on avait fait un trou dans la toile et que j'y avais passé la tête » pour celui peint en 1797 et conservé au musée d’Asti en Italie. Le portrait n’est pas la vocation première de Fabre. Comme tous les grands peintres de sa génération, il se veut avant tout peintre d'histoire. Dès ses débuts, il pratique par goût et par besoin le genre du portrait, très apprécié de son temps, comme en témoignent les écrits des livrets des Salons parisiens. Activité d'appoint, rapide et lucrative, le portrait est un moyen aisé pour un peintre qui a du talent pour fixer l'image des êtres chers ou des grands personnages, perfectionner l'étude de l'homme, peindre les caractères et les sentiments de ses contemporains. À partir de 1793, les portraits vont constituer une part croissante de la production de l’artiste, jusqu'à représenter les deux tiers des tableaux connus. A travers la représentation de la société florentine, qui rassemble à cette époque toute la fine fleur de l’aristocratie européenne en exil ou en villégiature, Fabre renoue de manière magistrale avec la grande peinture de l’Histoire, très présente dans les années de l’Empire. Cette rétrospective présente ainsi les plus grands portraits de Fabre, et faisant renaître de manière saisissante toute l’élite d’une époque, témoigne surtout de toutes les qualités d’un peintre qui, à travers un genre considéré comme mineur, celui du portrait, continue à exercer son métier de grand peintre. "

Source: Musée Fabre

"Canova, fils de tailleur de pierre, fait son apprentissage à Venise et s’installe à Rome à partir de 1781. Après avoir remporté plusieurs prix à l'Académie des Beaux-Arts de Venise, il y donne successivement plusieurs ouvrages qui le mettent bientôt au premier rang des sculpteurs modernes. Il est renommé pour la délicatesse de ses sculptures sur marbre. Devenu le maître du néoclassicisme en sculpture, il acquiert une autorité comparable à celle de David en peinture. Il consacre une bonne partie de sa fortune que lui vaut son art à des activités de bienfaisance ou de soutien à de jeunes artistes."

 

Source: Musée Fabre

Rédigé par rafael

Publié dans #NEO-CLASSICISME

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