Toyohara Chikanobu
Publié le 27 Février 2018
En 1875, Toyohara Chikanobu décide de gagner sa vie comme artiste et se rend à Tokyo où il trouve un emploi pour le journal Kaishin Shimbun. En outre, il produit des pièce de nishiki-e.(une des étapes techniques de la mise en couleur des estampes japonaises).
Étant jeune, il étudie la peinture de l'école Kanō puis il se tourbe vers l'ukiyo-e. Il étudie avec un disciple de Keisai Eisen puis il rejoint l'école d'Utagawa Kuniyoshi. À cette époque il se fait appeler Yoshitsuru. Après la mort de Kuniyoshi il étudie auprès Kunisada puis le nigao-e avec Toyohara Kunichika et s'appelle lui-même Isshunsai Chikanobu et Yōshū.
Comme beaucoup d'artistes ukiyo-e, Chikanobu s'intéresse à une grande variété de sujets. Son domaine de créations comprend aussi bien la mythologie japonaise que la représentation des champs de bataille de son époque et les modes pour femmes. Comme un certain nombre d'artistes de cette période, il réalise des portraits d'acteurs du théâtre kabuki dans leurs personnages et il est réputé pour ses positions de mie des productions kabuki.
Chikanobu est reconnu comme un maître du bijinga, images de belles femmes et pour ses illustrations des changements dans les modes féminines, tant en ce qui concerne les vêtements traditionnels que les habits occidentaux. Son œuvre illustre les changements de coiffure et de maquillage dans le temps.....
Son œuvre saisit la transition de l'âge des samouraï vers la modernité de l'ère Meiji, le chaos artistique de la période Meiji illustrant le concept de « furumekashii / imamekashii ».
Chikanobu est nettement un artiste de l'ère Meiji mais ses thèmes sont parfois issus des périodes historiques antérieures. Un de ses tirages par exemple, illustre un incident survenu pendant le séisme d'Ensei en 1855.
Le début de l'ère Meiji est marqué par des affrontements entre des groupes de samouraï aux idées contraires relativement à la fin de l'isolation que le Japon s'est imposé et au changement de relation entre la cour impériale et le shogunat Tokugawa. Il crée une série de tirages sur des scènes de la rébellion de Satsuma et sur Saigō Takamori.
Certaines de ces estampes illustrent les troubles intérieurs et autres sujets d'actualité dont cette image de 1882 de la mutinerie d'Imo, également connu sous le nom mutinerie de Jingo .
Les images de guerre de Chikanobu paraissent au format triptyque. Ces impressions documentent la guerre sino-japonaise (1894-1895). La « Victoire d'Asan » par exemple, est publiée avec le compte rendu simultané de la bataille du 28 juillet 1894.
Kyoto - Temple Tenryuji à Arashiyama - LANKAART
Le Tenryu-ji est un temple bouddhique, situé dans le quartier d'Arashiyama, au nord-ouest de Kyoto. Fondé au milieu du XIVe siècle par le shogun Ashikaga Takauji, en hommage au récemment défun...
http://www.lankaart.org/2018/01/kyoto-temple-tenryuji-a-arashiyama.html