Le Caravage - Michelangelo Merisi da Caravaggio

Publié le 2 Novembre 2017

Le martyr de Saint-Mathieu, Judith décapitant Holopherne, Les tricheurs
Le martyr de Saint-Mathieu, Judith décapitant Holopherne, Les tricheurs
Le martyr de Saint-Mathieu, Judith décapitant Holopherne, Les tricheurs

Le martyr de Saint-Mathieu, Judith décapitant Holopherne, Les tricheurs

Caravage, de son vrai nom Michelangelo Merisi da Caravaggio (Milan 1571, Porto Ercole 1610), était déjà un mythe de son vivant. Encensé par les uns pour son naturalisme et ses créations picturales révolutionnaires, il fut considéré par d'autres comme un fossoyeur de la peinture. Même dans la recherche moderne, aucun autre artiste n'a été à ce point l'objet de controverses et d'interprétations contradictoires.

Saint Jérome

Saint Jérome

La conversion de Saint-Paul

La conversion de Saint-Paul

Le long séjour du Caravage à Rome à la fin du XVIe fut l'occasion de nombreux débats au sein d'une élite intellectuelle passionnée par les débats esthétiques. Il fut ainsi l'un des premiers artistes à être accusé de vouloir choquer le public. En fait, son tempérament d'autodidacte épris de vérité le poussait à réagir avec vigueur et sincérité contre la mièvrerie superficielle de certains maniéristes par une peinture d'un réalisme cru, même à travers des sujets religieux comme Le Martyr de Saint-Mathieu ou La conversion de Saint-Paul et encore plus La Mort de la Vierge qui tous firent scandale. 

En même temps il pouvait peindre des figures plus troublantes comme Bacchus ou l'Amour Victorieux ,et des natures mortes pulpeuses.

L'Amour Victorieux

L'Amour Victorieux

Mais son réalisme apparaît de plus en pus tributaire dans sa recherche de la tension dramatique et de l'effet sculptural, de la distribution de la lumière où les personnages se détachent violemment sur l'ombre opaque du fond comme dans La Mise au Tombeau et  plusieurs tableaux religieux. Ceux-ci alternent avec des scènes de genre plus apaisées selon l'humeur ou les tribulations de l'artiste, dont la vie fort dissipée lui valut de nombreux mécomptes avec la justice. Obligé de quitter Rome après une rixe sanglante, il se réfugie à Naples où il peint la Flagellation et surtout Les Septs œuvres de Miséricordes

Il se rend ensuite à Malte où il exécute l'une de ses compositions les plus puissantes, La Décollation de saint-Jean Baptiste. La fin de sa vie est assez obscure, agressé à Naples il meurt à moins de quarante ans.

Les Septs œuvres de Miséricordes

Les Septs œuvres de Miséricordes

Saint-Pierre

Saint-Pierre

Rédigé par rafael

Publié dans #BAROQUE

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