Alphonse Osbert - Orientalisme
Publié le 12 Février 2017
A la fin du XIXe Alphonse Osbert mène des expériences plus poussées sur la lumière, où il se rapproche du Salon des indépendants, où il rencontre Maurice Denis et surtout Puvis de Chavannes.
Sa peinture devient de plus en plus décorative, dans le sillage du maître, et connaît un succès grandissant dans un monde de l’art, qui évolue lui-même grandement : Osbert participe au salon de la Rose+Croix (son esthétique est très proche de celle prônée par le Sâr Péladan) et fréquente Stéphane Mallarmé. Soutenu par le journal La Plume et reconnu par la critique, il reçoit les artistes dans son atelier et devient ainsi un des principaux peintres symbolistes. Son style ne se renouvelle que peu après 1900.
Toutefois, le succès est acquis : il expose partout en France et à l’étranger et, soutenu par l’État, reçoit des commandes importantes. C’est entre autres la décoration du hall de l’établissement thermal de Vichy (1902-1904) ou celle de la salle des séances de la mairie de Bourg-la-Reine (1911-1913).
Cette série est consacrée à la VIIe croisade menée par Saint-Louis en Egypte:
Après huit mois d’hivernage à Chypre, les armées de Saint-Louis partent pour l’Egypte. Le sultan Malik al-Salih Ayyoub se trouve au mois de mai à Damas, ne sachant pas si le débarquement doit se faire en Égypte ou en Syrie. Gravement malade, il rentre en Égypte et confie l’armée à l’émir Fakhr al-Dîn Ibn al-Sheikh qu’il envoie à Damiette pour s’opposer au débarquement. Le 5 juin 1249, les croisés débarquent sous les charges successives des soldats musulmans, et réussissent à mettre le pied sur le rivage, puis à repousser l’armée ayyoubide. Plusieurs émirs sont tués et Fakhr al-Din décide d’abandonner la plage. Il se replie sur Damiette, mais n’ose pas y rester et se réfugie à Ashmûn-Tannâh, plus au sud. Pris de panique, les habitants de Damiette évacuent leur ville pour fuir dans le delta du Nil. Avec prudence car ils craignent un piège, le 6 juin, les croisés peuvent entrer dans Damiette, et s’en emparer.
Odilon Redon - Huymans - LANKAART
" On eût dit d'un dessin de primitif, d'un vague Albert Dürer, composé par un cerveau enfumé d'opium; mais bien qu'il aimat la finesse des détails et l'imposante allure de cette planche , des ...