Maori
Publié le 20 Mai 2015
Dans les légendes et les traditions orales, le mot « maori » distingue les êtres humains mortels des dieux et des esprits. Ce mot se retrouve dans les autres langues polynésiennes comme l’hawaïen ou le marquisien, (Maoli), le tahitien (Maohi) et le maori des îles Cook, avec un sens identique. Les premiers visiteurs européens des îles de Nouvelle-Zélande (les « Pakehas » arrivés au XVIIIe siècle), ont désigné le peuple qu’ils y ont trouvé par des termes variés comme « indiens », « aborigènes », « natifs » ou encore « Néo-Zélandais ». C’est au contact de ces étrangers que ces populations ont commencé à se désigner d’abord sous le terme de « tangata maori » (homme ordinaire, autochtone), pour finalement ne garder que « maori ». Les dieux polynésiens sont omniprésents dans les créations, de la divinité de la guerre (tirant la langue, écarquillant les yeux, de cette même expression qui défigure les visages des danseurs de Haka) placée sur la proue des pirogues ou devant les maisons, aux dieux de la création - la Terre Mère, Papa, et le Ciel Père, Rangi - représentés notamment sur les instruments de musique qui servent aux cérémonies sacrées. De nombreuses gravures ramènent à la création du cosmos, par la séparation de la terre et du ciel. Les mythes maoris racontent que le dieu Tane a rompu l’étreinte entre le Ciel Père et la Terre Mère pour pouvoir se libérer de leurs bras : ce jaillissement de la vie, qui est aussi celui de la lumière, est représenté à travers les entrelacs de spirales, de courbes, de lignes ondoyantes, qui saturent les créations. L’exubérance de ces motifs fluides se retrouve tant sur la proue sculptée des pirogues que sur les panneaux des maisons et les objets rituels - comme sur cet entonnoir destiné à nourrir les chefs maoris au visage endolori après la cérémonie du tatouage. Depuis les années 1960, les Maoris vivent une renaissance culturelle. La reconnaissance gouvernementale de la croissance du pouvoir politique maori ainsi que l’activisme politique des Maoris a conduit à des restitutions et à des indemnisations, quoique encore limitées, en ce qui concerne la confiscation injuste de territoires et la violation des autres droits de propriété. Source : Wikipedia, http ://www.lintermede.com/.
Palaos - Micronèsie - Divinité - LANKAART
Berlin Les Palaos sont une ensemble d'îles en Micronésie, à l'est des Philippines et au nord de l'Indonésie et occupant l'extrémité occidentale de l'archipel des îles Carolines. Les îles so...
Nouvelle-Guinée - Crânes surmodelés yuat - LANKAART
Les gens du fleuve Yuat en Nouvelle-Guinée sont les Mundugumor, décrits par Margaret Mead. On sait depuis cet auteur qu'ils sont, au moins pour une part, venus à une date récente des hautes ter...
http://www.lankaart.org/article-nouvelle-guinee-cranes-surmodeles-yuat-125020066.html